Rédigé par Antonia Savey le 29/09/2009 à 11h57 dans Client Durable ? Ah bon ? | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Antonia Savey le 29/09/2009 à 11h13 dans Client Durable ? Ah bon ? | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Ce mardi 22 septembre, journée riche en émotions.
11h : Deux heures d'entretien soutenu avec un cabinet de recrutement qui vient de me donner une 1ère satisfaction professionnelle non encore expérimentée : être "chassée". Terme consacré (et très valorisant) pour exprimer le fait d'être contactée par un chasseur de tête pour un poste donné : Responsable Relation Client en l'occurence. Au terme d'un passage sur le grill (administré avec intelligence et humanité, c'est suffisament rare pour être souligné), voila que je m'entends dire : "Madame Savey, vous avez toutes les compétences requises pour le poste...". 2nde satisfaction quasi orgasmique, génératrice de plus grande confiance en soi et de reconnaissance professionnelle (bin oui, on en a tous besoin !) Le nom de l'entreprise ? Non, non, non... je saurai tenir ma langue. Sachez juste qu'elle fait partie des 10 entreprises sélectionnées en 2008 par les professionnels du marketing (voir Trophées e-commerce 2008) et dont "la stratégie et les résultats apparaissent les plus exemplaires en terme d’innovation."
La suite du process de recrutement ? Tsst tsst tssst... Voilà une bonne occasion de faire le point après mes expériences de 2005 sur les pratiques de communication des cabinets : à lire prochainement ici bien sûr, mais pour le moment Motus !
En attendant, je cours m'acheter "Comment j'ai raté mon entretien d'embauche" la dernière parution de Thierry Spencer du Sens du Client, histoire d'améliorer mes points de faiblesse (après avoir passé 16 ans dans la même boîte et trois autres à gérer mon propre cabinet : non ! je ne suis pas rompue aux entretiens d'embauche !)
19h30 : j'avais une mission très périlleuse à remplir en soirée.
A l'occasion de la soirée de remise des Trophées du eCommerce 2009 au ParisBodega : me transformer en Bodyguard pour l'autre expert reconnu en relation client (à part moi bien sûr ;-). J'ai nommé Thierry Spencer, toujours du Sens du Client. Ensemble, nous avons affronté la foule des marketeurs venus nombreux d'Ile de France et d'ailleurs.
Une soirée orchestrée par l'un des mots que je préfère : Sérendipité ! Nous y avons inopinément retrouvés les rois des vidéos du succès, Henri Kaufman et son fidèle complice et caméraman : PPC (aka Pierre Philippe Cormeraie) ; Eric Dos Santos de FeedBack 2.0 rencontré au dernier salon e-commerce et enfin... last but not least : Yann Claeyssen dont le manuel pour bien rédiger les emails a soutenu mes longues nuits de veille pour préparer mes cours de formation sur la qualité rédactionnelle et relationnelle. En fait de bodyguard, la sérendipité dont je raffole m'a finalement fournit une escorte de chevaliers servants plus encore porteurs du sens du client que marketeurs. De quoi transformer une soirée plutôt superficielle et très "piple" en un véritable moment clé de rencontre et d'échange.
Et Rachel dans tout ça (cf le titre de cette note) ? Rachel Marouani, directeur général e-commerce de Sephora fait partie des rares marketeuses monomaniques du client que je connaissais de ma vie lyonnaise d'avant la migration parisienne et que j'ai donc eu plaisir à saluer ce mardi soir (d'autant plus que chez Sephora, on recrute en ce moment ! a-t-elle lancé sur le podium. Bin ca sert à ça aussi le réseau ;)).
Pour connaître le palmarès complet de cette cuvée 2009, c'est par ici.
PS un brin féministe : vous avez remarqué comme le titre habituel d' "Homme e-Commerce de l'année" a été paritairement transformé en "Personnalité e-Commerce de l'année" ? Jouissif non ?
PS 2 un poil sexiste : à saluer quand même l'homme du podium et 3ème lauréat Steve Rosemblum de Pixmania, dont le frère venu en lieu et place n'a pas fui devant la sur représentation féminine. Des podiums comme on aimerait en voir plus souvent..
Rédigé par Antonia Savey le 25/09/2009 à 00h59 dans La quête du Cadre | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Rédigé par Antonia Savey le 20/09/2009 à 15h07 dans 2ème boulot à plein temps ! | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé par Antonia Savey le 18/09/2009 à 15h21 dans La quête du Cadre | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Mon insomnie vient de se réveiller sans prévenir après 2 épisodes de Grey's Anatomy et 2 autres de Lost. On est vieilles copines, mon insomnie et moi. Elle m'aide pour candidater efficacement à mon JobDeMesRêves. Pas de sonnerie de blackberry impromptue. Pas de "M'man... M'man .... M'MAN !!!". Pas d'autre fond sonore que mes écouteurs bien enfoncés dans les esgourdes, histoire de pas empêcher tout le monde de dormir sous prétexte que le sommeil me fuit. Une paix royale pour rédiger mes mails de motivation, à peine perturbée par les notifications de mes collègues facebookiens. La maladie de la blogueuse me rattrape à nouveau et j'aime ça mucho mucho mucho. Risque de pas être bien fraîche l'offreuse de compétences demain matin au Job Salon de la Relation Client, Espace Champerret.
Je feed back sur les opportunités des boîtes qui recrutent, ASAP !
Rédigé par Antonia Savey le 17/09/2009 à 02h08 dans La quête du Cadre | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Ce matin, vers 5:30 am, mon alerte mail Linkedin m'a mis l'eau à la bouche en me forwardant cette offre :
Client Service Director - Search Engine Marketing Encadrement, CDI Plein temps
Essential Duties and Responsibilities : The Director is responsible for retention and growth of the retention and growth of the existing client base through individual efforts and efforts of the account management team to deliver profitable quality service.
Tasks include department forecasting, employee management and review, contract negotiations, fulfillment of services that drive results for clients, retaining clients, growing existing clientele with company services, and providing support for new service development and infusing the services into the client base.
The Director must take a proactive approach to continuous customer service and client performance enhancement in an increasingly competitive field. Demonstrated ability to manage client relations including handling difficult client situations to optimal results for both the client and the company.
Develop, implement, and manage departmental processes regarding training, development, project execution and delivery, and client relationship management; coach the Account Managers in their management of their clients.
Ensure departmental achievement of goals regarding successful campaign completion, product quality, on-time delivery, and client satisfaction.
Tous les "gros mots" qui me font saliver : rétention, qualité de service, service client, gestion des cas clients hardus, satisfaction client...
Unfortunately, impossible de candidater : le poste est à Phoenix, Arizona, États-Unis ! Et qui plus est : only open to Nativs et pas aux expats !
Bah... dont care. Anyway j'avais pas l'intention de redéménager at once.
Mes crakottes qui s'acclimatent tout juste à leur nouvelle vie, leur nouvelle ville, leur nouveau collège, leurs nouvelles copines... pourraient songer à trucider leur folle de mamounette si la bougeotte la reprenait trop vite !
By the way, je mets à nouveau mes compétences de marketeuse client sur le marché... Entreprises soucieuses d'améliorer la qualité de vos relations clients : les enchères pour me recruter ASAP sont ouvertes !
Keep in touch
ASF
Rédigé par Antonia Savey le 15/09/2009 à 10h17 dans La quête du Cadre | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Bien la première fois que ma double progéniture n'est pas physiquement à mes côtés pour me souhaiter cette fête des mères avec leur belle innocence, leurs adorables objets de plâtre et leur collier de pâte à sel aux chatoyantes couleurs qui déteignent sur les pulls. Anyway, elles ont passé l'âge des cadeaux made in primaire. Quelque temps déjà qu'elles entâment leur argent de poche pour m'offrir le CD ou le DVD que je convoite (le dernier c'était le Zest of de Zazie).
Alors cette année si space, moi en banlieue parisienne, elles en banlieue lyonnaise, je me suis sentie impatiente, fébrile, en attente de leur appel. Et quand la sonnerie a retentie vers 11h ce matin à quelques minutes de décalage, l'une sur le mobile, l'autre sur le fixe, la grande - oreille gauche, puis quasi simultanément sans s'être concertées, la petite - oreille droite, je me suis sentie maman comblée, maman émue, maman qui compte, maman aimée. Maman quoi. Avec deux petits appels de rien du tout et de quelques minutes.
J'ai souri le coeur léger en constatant la queue qui s'allongeait devant Marionnaud, ouvert ce dimanche matin pour permettre en consommant aux papas retardataires de faire plaisir aux femmes de leur vie.
Alors j'ai pensé à mes propres mamans... l'une biologique, si lointaine, si distante, si différente, si perdue... l'autre adoptive de coeur, si présente, si dévouée, si impliquée, si sollicitée.
Au resto chinois, j'ai entendu cette dame qui entamait la conversation avec son voisin et lui disait qu'elle n'avait plus de maman à qui souhaiter sa fête, que de toute facon on n'a pas le choix et que c'est la vie. J'ai pensé à ma mère biologique qui depuis 13 ans n'entend plus sa Carmencita lui dire bonne fête maman. J'ai pensé à ma mère de coeur qui depuis 11 ans n'entend plus son fils unique lui dire bonne fête maman.
Alors je suis sortie du resto chinois et j'ai appelé dans l'ordre légitime la première de mes mères, à l'autre bout de l'Espagne, avec une tendresse inhabituelle qui l'a surprise elle, et moi aussi. Et j'ai appelé la seconde, grand mère de mes crakottes, dans le désordre naturel mais affectif.
J'ai raccroché submergée par la pensée d'un jour pas si lointain où il n'y aura d'autre réseau que spirituel pour leur dire que je les aime chacune à ma façon si différente et particulière. Bouleversée aussi par la pensée suivante et logique où les prunelles de mes yeux pourraient à peine penser à leur mère en terme génétique, voire n'y plus penser du tout.
Si vous avez la chance encore d'avoir une mère, voire plusieurs, naturelle ou de substitution, posez tout, prenez votre téléphone, pensez à lui dire qu'elle compte pour vous, aujourd'hui, demain qu'importe le jour, tant qu'il est temps.
Rédigé par Antonia Savey le 07/06/2009 à 21h12 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Faut-il plus d'impudeur pour passer devant sans sourciller, sans regarder, sans plus même voir. Ou l'impudeur est-elle de s'arrêter, de regarder ces pieds crasseux et racornis, de s'imprégner de cette odeur jusqu'au dégout, de sortir son mobile et de shooter, d'attirer les regards réprobateurs.
Des passants impassibles je me fous. Je shoote.
Rédigé par Antonia Savey le 19/05/2009 à 19h58 dans Temps mort ! | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Un ami cher bien que de courte date m'a questionné il y a une poignée de jours par mail, surpris de mon silence multicanal. "Tu intériorises ou bien ?"
Je m'adapte. Je fais tantôt de l'apnée, tantot la tête hors de l'eau. Je prépare le nid pour mes crakottes, mes gazelles, mes marsupillamiettes, mes amours... Energie disponible ? Nada mas !
Dans le métro, je ne réfléchis plus... Je me bouche tout ! Le nez, les yeux, les oreilles, la sensibilté, l'empathie. Je lis. Non, j'engloutis. Je me submerge d'autres univers. J'alterne les hors d'oeuvre (Le sumo qui ne pouvait pas grossir de Schmitt) avec du poids lourd, plat de résistance, pas par le nombre de pages mais par l'insupportable l'indicible (L'office des vivants de Claudie Gallay). Je m'évade en Fantasy (La chronique des elfes de Fetjaine) et je ne cesse de revenir au Paris de 1941, entre le café du Dôme et celui de Flore en compagnie d'un Charmant Castor qui se raconte sous toutes les coutures de ses états philosophiques à son Cher Tout Petit (Lettres à Sartre, de 40 à 63, de Beauvoir).
J'ébauche des programmes de fidélisation, transformation, attrition... et je tchate des mots d'amour blackberrysés.
Rédigé par Antonia Savey le 19/05/2009 à 19h34 dans Temps mort ! | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Note antédiluvienne à l'escapade antillaise que je peux terminer en pleine nuit -3h du mat' chez moi , 10h dominicales déjà chez vous- grâce au décalage horaire, grâce à la toux de dame aux camélias qui me déchire les bronches depuis 3 jours, grâce au canapé gigantesque dans le salon pour pas réveiller avec mes quintes et reniflements l'ours endormi, grâce à mon BB Curve 8310 greffé au bout de mes phalanges....
Certaines combinaisons de mots, dépourvues de petite musique, vous glissent devant les yeux sans s'accrocher à rien. Et voilà que sans explication aucune, d'autres dès la première ligne hameçonnent, droguent et hypnotisent. Inutile de se débattre, c'est vite une évidence et faut se laisser mettre dans l'épuisette.
22ème matin de ma nouvelle vie de parisienne, et de nouveau, cet oppressant trajet de la Mairie des Lilas, correspondance Hôtel de ville jusqu'à Argentine. 45 minutes. Yeux perdus dans le vague, de fatigue et de tension nerveuse. Me suis dit soudain que Bon Dieu non ! Vais pas pouvoir moi aussi si vite me transformer en clone de ces légumes cotoyés au quotidien aux yeux qui hagards, qui agressifs, qui indifférents voire méchants. Me sens tellement vampirisée par mon nouveau boulot que je n'ai plus l'énergie de rien. Heureusement que mes gazelles sont protégées de ce rythme infernal encore quelques mois. Lire comme écrire exigent trop de concentration, je ne fais que subir les éléments exogènes pour me secouer la couenne entre 9 et 19, portée par une vague créative et commerciale bien plus puissante que moi et ma capacité d'adaptation..
Je ne pense plus, je ne lis plus, je ne rédige plus qu'en mode "Programme Relationnel Prospect et/ou Client" toutes marques et tous secteurs confondus. Pile le taf dont je rêvais, certes. Ne plus se consacrer qu'au coeur de métier, le rêve. Ecarter les contraintes de gestionnaire et de chef d'entreprise, le soulagement. Les oublier, prises en charges par d'autres que moi, une renaissance... One more !Ca a un prix aussi. Même se laver les cheveux devient une ligne insérée dans ma liste gestion du temps que j'arrive pas à gérer. Donc je passe mon temps les cheveux attachés. Et les yeux et le corps hagards chaque matin et chaque soir dans le métro. Bon Dieu (bis), ca suffit, resaisis toi ma fille que je me tance, assise décalquée dans la M11 ! Moi pensant naïve que grâce au trajet en transports en commun, j'allais de nouveau pouvoir engloutir des tonnes de bouqins en retard en papivore addicte.
Pfffff.... Trois semaines que, matin et soir, je ballade le troisième roman de Claudie Gallay dans mon sac "Seule Venise" acheté dans la foulée de la lecture de son dernier "Les déferlantes". Bon Dieu (ter)... Quel régal.. Quand je m'entiche d'un auteur, faut que je dévore toute sa production. Enfin, je me décide en acte de révolte versus l'anihilant trajet sous terrain à faire prendre l'air au dit bouquin. Et les premiers mots me scotchent. Un truc qui dit que la colère lui est restée imprimée sur le visage avec ses 3 barres entre les yeux et qui même en frottant bien ne s'effacent plus. Machinalement, je me tourne vers mon reflet sur la vitre noire et passe l'index sur mes putains de trois griffes du lion incrustées dans le dur et la douleur.
La fille de 40 ans plaquée par son mec, vide son compte en banque et prend la fuite jusqu'à Venise. Mon mec à moi, il m'avait pas larguée mais je ne compte plus les années aspirées à fuir. Sans jamais pouvoir briser mes chaînes. Toutes mes chaînes, d'amour et de chair. Souffle l'air de la lagune dans la ligne 1 correspondance Hotel de ville. Je soupire. Me reconnait encore dans certaines pages. Colère. Révolte. Les ruptures, voulues ou subies, se ressemblent toutes en somme. Venise me déroule ses canaux. L'un des personnages un vieux prince russe, je crois, dit qu'il faut un talent que tout le monde n'a pas pour raconter la souffrance, la mort, la résilience, la reconstruction. Je suis jalouse. Toujours un peu de ces talents là. J'aime son écriture. Elle me hèle au passage. Me réconcilie avec moi-même et mes drogues favorites : lire et écrire. Thérapeutique résilience.
Station Argentine déjà... Je finirai la fuite vénitienne dans le tgv ou l'avion... .Le virus me reprend deux jours avant de partir direction St François de la Guadeloupe. Toujours mes yeux saluent au passage sur le mur de sortie de la station le panneau Nunca Màs que gritarón los argentinos. Je me rajoute une ligne dans la liste mentale : raconter quand l'autre jour j'ai secouru cette fille de 20 ans évanouie à la Station Concorde. Pour pas oublier de ne pas m'habituer à l'indifférence. Désolée la foule anonyme et inhumaine, moi, je fonce dans le tas, tête baissée, o alta y brava segun la corrida. Me sauve jamais devant rien. Fureur taurine. Palpitations latines. Empathie profonde.
Le jour vient de se lever sur l'Anse des Rochers. Stores électriques. Lever de soleil encore humide. Un ours à poil passe. Grogne pour la forme. M'engueule un peu, gentiment, de passer nuit quasi blanche. Nudité étirée détachée sur le bleu de la piscine.
Bouge pas chéri...
J'immortalise.
Rédigé par Antonia Savey le 05/04/2009 à 12h17 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
464 km/heure indique l'écran incrusté dans le siège devant moi. Restent 5 minutes de vol et 65 km et comme d'habitude j'ai les tympans explosés ! Un truc à peine moins douloureux à chaque nouveau vol. Aiguille à tricoter que la pression vicelarde s'amuse à trifouiller au fond de ma cervelle. Mer de nuage luisante à travers le hublot. M'en lasse pas. Pointre à Pitre nous accueille sous la pluie. Vont être bien décues, mes gazelles qui n'envient rien à leur mère côté pipelette et taillent la converse avec leurs voisines de voyage 10 rangées derrière nous. 8 heures not thinking about writing a PRM*.... je suis en vacances... hummm...
Ce message est envoyé avec BlackBerry® d'Orange
Rédigé par Antonia Savey le 05/04/2009 à 00h12 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Si vous passez par ici, la clé est dans le pot de fleur, merci d'arroser les plantes vertes et de donner quelques croquettes au chat... Les crakottes, l'ours et moi on file se requinquer au soleil des Antilles ! On vous ramène du sable ? Envoyé depuis mon Blackeberry Orange sous les gros yeux de la charmante hôtesse de l'air.... Je kiffe grave !
Rédigé par Antonia Savey le 04/04/2009 à 15h54 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
A l'instant où m'asseyant dans la dernière voiture de la ligne 11 avec mon 20 minutes en main, je me disais « Tiens faudra que je m'occupe de désactiver tous mes CV en ligne.... », j'attaque la lecture en Z du gratuit par un article Emploi.
Depuis hier les chercheurs d'emploi de St-Ouen étalent anonymement leurs compétences sur les tables de 25 restos de la ville. Et pas en version word, pdf ou html...
Non non... Version set de table !
15 000 exemplaires imprimés aux compétences de 64 profils, allant du serveur au peintre pour permettre aux patrons de PME de gagner du temps de recrutement tout en déjeuner.
Et si le menu proposé ne convient pas, le chef (ici en l'occurrence le chargé des relations avec les entreprises partenaires du PLIE, plan local pour l'insertion et l'emploi) a un plein stock de CV en réserve !
Bon appétit m'sieurdames les recruteurs !
Rédigé par Antonia Savey le 01/04/2009 à 14h04 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Réveil 5 heures du mat’… Et pas de frisson !
Encore plein les narines des effluves et des bisous de mes bébés gazelles. Bon travail ma Mamounette chérinette qu’elles me soufflent.
Quitter la lumière matutinale lyonnaise. 2h de TGV et quelques centaines de pas plus tard dans les interminables couloirs de la Gare de Lyon. Sac, cartable, valise… Mule haletante. Arrêt sur image. Shit. Pas eu le temps de me faire ma piquouze hebdo de cuirasse de cécité et d’indifférence que déjà me cueille au pied de mon escalator ma 1ère dormeuse au sol nu de la semaine, emmitouflée dans ses fringues crades et ses morceaux de carton.
Parmi l’album photo de ma première semaine parisienne, des images qui ont happé les yeux clairs de mes deux crakottes candides. Quelques corps allongés, quelques mains tendues, des nippes bariolées et raides de crasse.
« Et c’est qui ces gens ? » dit la petite.
« Bah devines ! c’est pour son blog », répond la grande.
Et de raconter autre chose que l’Arc de Triomphe qui m’éclabousse de lumière chaque matin à la sortie du métro, et les grands magasins, et Montmartre, et Notre Dame…
La fille indienne avec le trop grand bébé scotché à son sein qui me mendie effrontément…
Le quinqua black qui touche ma main sans me regarder et qui compte ses pièces…
Celui qui insiste si lourdement pour gratter un ticket resto…
Celle qui me dévisage parce que je dévisage son visage camouflé…
Je raconte les trucs plus glauques, plus crus, plus vivants, plus désarmants, plus dérangeants que je ne pourrai pas leur épargner bien longtemps à mes petites provinciales du trou du cul de la Dombes.
Rédigé par Antonia Savey le 23/03/2009 à 18h43 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Alma, mon écrivaine à peine effarouchée. L'après-midi d'aujourd'hui est belle comme celle que tu racontes. J'entends les voix joyeuses des enfants dans l'école d'à côté. J'étais en plein travail et ton blog puis ta voix m'ont sauté à l'âme. Impossible de travailler plus longtemps, pourtant je suis "charrette". Ton écriture est d'une sensibilité, d'une subtilité qui me fait sentir ours pataud.
Comment a-t-elle pu sentir, deviner, s'immiscer dans mes sentiments et mon désir d'elle, de sa magie, de ses yeux gris qui me transpercent et me sondent comme deux scanners voluptueux? Pourquoi je peux l'écouter et lui parler aussi naturellement, profondément. Me livrer sans retenue, moi qui suis un taiseux ? Pourquoi elle me rend homme tout en respectant ma part de féminité ? Pourquoi Alma tu me donnes des envies de jeune homme, et tu m'enlèves cette fatigue existentielle qui habite la "mûritude". Est-ce que nos âmes vagabondes se sont déjà aimées ? Ailleurs. Dans un autre espace. Un temps où l'innocence était de mise, où nos corps ont su jouer dans des langueurs câlines puis torrides. Nous nous sommes reconnus, bien sûr ! Cet après midi là a été un moment d'éternité, que j'aurais voulu ne pas avoir à interrompre. Est-ce que l'émotion qui se construit, mûrit, embellit à chacune de nos rencontres bâtit un lien...?
"Les enfants qui s'aiment
s'embrassent debout
contre les portes de la nuit
et les passants qui passent
les désignent du doigt
mais les enfants qui s'aiment
ne sont là pour personne
ils sont ailleurs
bien plus haut que le jour
bien plus haut que la nuit
dans l'éblouissante clarté
de leur premier amour."
Charly
Rédigé par Antonia Savey le 18/03/2009 à 17h30 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Antonia Savey le 11/03/2009 à 08h40 dans Chroniqueuse reconvertie ! | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
1er matin ensoleillé de ma nouvelle vie parisienne. Nescaf' sur fond d'actu BFMTV comme d'hab dès 6h45. J'ai suspendu mon tartinage de biscotte un instant à l'annonce de l'arrivée imminente du 1er mobile Google demain. Je ne suis qu'une pauvre pécheresse geekette, et j'aime ça ! Ca y est, j'ai le béguin pour un nouveau jouet des NTIC. Concurrent de l'Iphone, il s'agit du Google Phone sous le nom très sexy de G1 sous Android. M'a filé l'impression frissonante d'avoir été téléportée dans le désert de Tatooine et que D2R2 va se pointer en sifflotant (bin oui, je suis aussi fan de StarWars !). Je le veux !!!
Quand je pense que je viens de signer il y a juste 4 jours un nouveau forfait chez Orange avec un téléphone genre barbiegirl rose en pompier de mon BB* addictif !
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By the way... Barbie fête ses 50 ans aujourd'hui. Happy birthday Barbie !
Il y a 50 ans, le 9 mars 1959, Barbie, de son nom complet Barbie Millicent Roberts, était présentée au salon du jouet de New York (une pensée pour Patrick W. homme de cromagnon qui se reconnaitra). Convoitise de mon enfance jamais assouvie. Pas les moyens. Parait que de nos jours les gamines possèdent 1 à 6 Barbie, Ken et autres dérivés compris. Et qu'elles les abandonnent vers 11 ans.
Dans une grande boite plastique Ikea, dorment sagement allongées et parées de leurs plus beaux atours, city, sportswear, soirée... une cinquantaine de clônes, blondes, brunes, chatains, rousses, afro, bridées, attendant le bon vouloir de mes gazelles qui leur ont depuis belle lurette préféré Msn, Hotmail, LimeWhire et autres Ipod ! Tribu de geekettes, bin ouais !
* BlackBerry
Rédigé par Antonia Savey le 11/03/2009 à 08h36 dans Trucs de fillasses... | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
SFR décroche ma Palme du Client Jetable.
Le pacte SFR.... Un an, un bonus. Deux ans, deux bonus.
Ca, c'est la pub de leur nouveau positionnement relationnel sur lequel je tombe tous les soirs en fin de programme télé.
Le pacte délétère oui ! 1 an, une emmerde... 13 ans, une benne d'emmerdes !
Ca c'est ma life réalité de la semaine. Et quand je dis la semaine, j'euphémise (oui je barbarisme, et j'adore ça !)
Je suis vénère grave après SFR. Tenté de me garder en otage. Me tient par les NTIC, saleté de dealer ! Au bout d'une semaine mon BB (BlackBerry para los aficionados) est toujours out of order côté mailbox et surtout out of BB Messenger, le tchat instantané et free accessible à tous les détenteurs de BB.
M'ont bouzillé ma relation épistolaire dense et continue avec l'Ours Blanc. Et moi quand on me prive de la dope qui me lie à l'homme de ma vie et réduit 600 bornes à l'instantanéité (mieux que la téléportation du Cap'tain Curk) je déraisonne, je sors les crocs, j'aboie, je me ronge les ongles et je mords tout ce qui passe à portée de babines. Chienne hagarde, bave fumante. Les conseillers clientèle surtout, je voudrais gniaquer. Tous ceux (ou presque) qui n'ont eu de cesse de me balader par leur incompétence et leur méconnaissance conjuguées dans un grandiose dialogue de sourds. Et le dieu des CallCenters m'est témoin que je suis ô combien conciliante et empathique envers les représentant(e)s de ce difficile métier que j'ai pratiqué et longtemps "supporté" (entendez que j'ai assuré les fonctions de support). Une semaine d'éreintant gymkana, d'épreuves kolantesques qui me laisse sans ongle intact, sans voix et sans la moindre once d'indulgence au cumul des conversations téléphoniques, incohérentes, répétitives, contradictoires et surtout non constructives.
Et je serai grand seigneur (ce dont je n'ai guère les moyens en cette période indemnisée par pôle emploi) en ne calculant pas le coût cumulé de tous mes appels (passés depuis une ligne fixe et facturés au coût d'un appel local...blablabla...) Tout ça pour conserver mon BlackBerry envers et contre tous. ROI* catastrophique !
J'ai la haine après le Service Client, la rage après le Service Technique, la mort après le Service Contentieux. SFR beuuuuuurk !
Tout a démarré par une histoire de fidélité acharnée et imbécile à la Marque :
- 1996 : abonnée de la première heure à Hutchinson qui est bientôt racheté par SFR,
- 2005 : à la création de mon entreprise, je transforme mon contrat particulier en contrat professionnel,
- entre 2005 et 2008, je m'en colle pour plus de 300 €TTC par mois (2 mobiles renouvelés chaque année, 2 forfaits voix, data, wifi, internet, businessmails, clé internet 3G, ...toutes options : la TOTALE !)
- 2008 : avant la liquidation de l'entreprise, je reprends la propriété de ma ligne par cession de l'entreprise à... moi-même.
Déteminée (optue) à conserver mon numéro inchangé depuis 13 ans, mon opérateur et tous mes privilèges chèrement acquis, j'obtiens satisfaction (terme qui sera peu utilisé dans cette récrimination, doit pas faire partie dudit pacte) après d'interminables allers retours de paperasse que j'ai la délicatesse de vous épargner !
S'enchaînent les difficultés financières pro et perso, toutes deux bien emberlificotées : au 1er rejet de prélèvement, le contrat particulier rebascule sur le contrat entreprise (un bug mystérieux parait il qui me liera à l'opérateur jusqu'en 2017). L'entreprise étant déjà en liquidation judiciaire, le prélèvement se voit également rejeté. Au bout de 2 incidents de paiement, le mobile est limité aux appels, mails, sms et tchat entrants. Encore 3 jours et la ligne est totalement suspendue.
Dans l'intervalle : zéro sms ou courriel ou appel du silencieux Service Client pour m'informer de l'imminente suspension de la ligne (forcément, vous me direz, je reçois plus rien ! Bin tiens donc !)
Huit. En 2 jours. Et plus de 5h de communication cumulées. J'en ai eu huit des conseillères et conseillers différents. Chacun se distinguant par sa diversité ethnique, la couleur de son accent, le soleil dans sa voix, sa courtoisie naturelle, sa confiance d'emblée dans le client, son layus sur-qualité bien appris bien déballé bien enregistré, son niveau de formation au raz des paquerettes, sa gestion des conflits arbitraires, son discours client cromagnonesque... 2 sur huit seulement ont su m'écouter, comprendre, reformuler, m'aider, s'excuser, m'accompagner dans les solutions et vers la sortie aussi sans chercher à m'enfermer dans une relation détériorée dont je ne voulais plus.
25% ! Vraiment trop faible le ratio pour que je passe encore une fois l'éponge et le coup d'ardoise magique. Seuil d'intolérance atteint ! Confiance plus réparable. Maintenant je suis mûre pour écouter les sirènes des concurrents.
Et me voila, grosse jeanne comme devant avec mon BB inutilisable dans ses fonctions hautement technologiques (vous serez heureux d'apprendre, j'en suis sure que la fonction alarme réveil à 6h45 fonctionne encore très bien, elle !).
Concluez Maître, concluez !
AInsi, Madame la Présidente**, Mesdames Messieurs les Jurés, après 13 ans de bons et loyaux prélèvements (156 pour être exacte), en particulier puis en entreprise, et un malheureux, un seul malheureux trimestre d'incidents de paiement, il faut se rendre à l'évidence : c'est bien dans les difficultés qu'on éprouve la fidélité de ses ... opérateurs. Aussi, je me vois contrainte de vous demander pour ma cliente, ici traitée comme un contrat jetable, un divorce pour fautee et trahison lourde aux entiers torts de l'accusé.
Aisni divorcè-je de mon opérateur historique pour me retrouver, par un samedi après midi ensoleillé dans le galerie marchande de mon centre commercial habituelement bondé : boutique de téléphonie mobile muti opérateurs.
On sait ce qu'on quitte...
* ROI: Retour sur investissement in french
** Le Juge ici est une femme, parce que un, c'est bon pour la parité et que d'abord, ici c'est moi qui raconte l'histoire, non mais !
Rédigé par Antonia Savey le 10/03/2009 à 03h45 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J'ai bien réfléchi au sujet et je peux aujourd'hui avec une bonne dose de prise de recul et plus encore de sens de la dérision, vous affirmer que déposer un bilan de société et boire le bouillon financier pro et perso en l'espace de quelques mois, n'a pas que des inconvénients.
Je m'explique dans le Blog du Client Durable...
Nota Bene : merci à Thierry Spencer, son parrain virtuel pour ses encouragements touchants à faire renaître de ses cendres le blog du Client Durable et à Eric Munz , PDG de KDP Groupe, qui ne savait pas ce q'uil faisait en me disant un vendredi 13 un truc du genre : "Laissez vous aller, faites vous plaisir, écrivez !"
Rédigé par Antonia Savey le 08/03/2009 à 09h24 dans Client Durable ? Ah bon ? | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
« Me llamo Mari Carmen. J’ai 26 ans, un petit blondinet de trois ans endormi à l'arrière de la berline et l'homme de ma vie au volant. El Paco mio. 7 heures du mat’. Qu’il dorme encore un peu avant la crèche mi pequenito. Route rectiligne, bordée de platanes. Connaît par cœur. Paco siffle comme toujours par-dessus la radio cet air de Céline. Celui que j’ai demandé au curé de passer pour notre mariage en juillet prochain. « J’irai chercher ton âme dans le feu dans les flammes… Pour que tu m’aimes encore… » Juste une journée comme toutes les autres au soleil matinal du midi. 13 ans que je la rembobine cette journée du 8 mars. 13 ans que je la diffuse en boucle. Lecture, pause, rembobinage, lecture…. Non-stop. Je me redéfile chaque platane, chaque poteau, chaque panneau de signalisation, chaque intersection. Ce qui me gêne, c’est pas tant les souvenirs et les images qui m’assaillent particulièrement ce jour là. Je m’y suis faite. Du plus loin que je me souvienne, c’est aujourd’hui que leurs voix s’entrechoquent toutes dans mon crâne, qu’ils chuchotent mon prénom dans l’écho amplifié de leur cœur. Qu’elle m’appelle, ma fratrie démembrée, au fil des heures de cette journée et que je déroule à nouveau le film. Le reste du temps, leurs pensées sont diffuses, espacées, presque impalpables. M’effleurent à peine un peu plus le jour de mon anniversaire aussi. Supportable. Non, ce qui me gêne moi, ce sont ces autres images qui se superposent à leurs bribes d’enfance, souvenirs épars. Tout le bronx que j’ai laissé en partant ce matin. Les bols du petit déj’ sur la table de la cuisine. Les céréales qu’Anthony a renversées. Paco me pressait pour partir, finir de me maquiller ou nettoyer ? La vaisselle de la veille dans l’évier. Ma pile de linge sur la planche à repasser. Les relevés de banque sur la console de l’entrée. Sur la table basse, les mégots de chichon de Paco dans le cendrier. Et à l’étage, notre lit défait, odorant, vestiges d’étreintes indélébiles. Indélébile, ton désir trop plein entre mes cuisses écartées ? Je pense à ma soeur Marie qui a dû rabattre les draps. Peut-être même les laver. Oui, c’est sûrement elle. Elle aussi qui a dû trébucher, les yeux trop plein de larmes, sur les 2 ou 3 paires de chaussures que j’ai laissées trainer avant de trouver la bonne. Mes cheveux sur la brosse dans la salle de bain. Le pyjama d’Anthony sur le rebord de la baignoire. Toutes ces choses négligées, insignifiantes qu’on préfèrerait ne pas laisser derrière soi quand on part bosser. Au cas où…
Au cas où quoi déjà ? La pellicule s’emballe. Paco freine brusquement en plaquant son bras droit contre ma poitrine. Me coupe le souffle. Merde, ma ceinture. Pas le temps de croiser tes yeux noirs, mon amour. Le petit a crié « M’ma» en se réveillant. J’ai senti son corps frêle frôler mon épaule au moment où cent mille épines de verre se plantent dans mon visage. Son odeur de nenuco à peine éveillé palpite encore dans mes narines.
Demain, les images dans ma tête seront à nouveau gelées, les voix engourdies. Système en mode veille. Trou noir de sommeil infiniment apaisant. »
Sans moi la journée de la femme. Pouce, je passe mon tour.
Rédigé par Antonia Savey le 08/03/2009 à 01h51 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Pssst !
Vous là, derrière l’écran.
Dites-moi, ça fait longtemps qu’une personne qui vous aime vous a apporté le petit déjeuner au lit ?
Moi, c’était ce matin même ! Ma cadette qui s’est pointée avec le plateau All Inclusive !
Juste parce que déjà connectées, elle et moi, sur msn dès le matin, je lui ai écrit « Allez zou, je prendrais bien un caf ! » Si c’est pas adorable ça ?
Rédigé par Antonia Savey le 07/03/2009 à 09h49 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rayon de soleil enfin printanier. Charly et Alma ronronnent à la terrasse du Toscan. Deux tasses noir café. Reste un seul carré de chocolat. Tiens, cette fois, elle n'a pas réclamé un deuxième sucre. Ses cheveux sont plus longs. Pas très bonne mine. Il plisse les paupières sous l'intensité de la lumière. Enfoncé dans son fauteuil osier. Bouche cousue. Sa tasse déjà vide, il commande un autre café. Flot de mots fluide et continu de la bouche d'Alma. Charlye aime l'écouter. Se laisse bercer. L'autre café à peine entamé, chocolat fondu entre tasse et soucoupe. Les yeux gris, transparents, hagards, se perdent, se voilent. Regard égaré ailleurs. Rescapé de vuelta d'une autre histoire. Alma elle, c'est le silence après la déferlante de sa propre voix qu'elle aime écouter. Cette façon aussi qu’il a de tout aspirer avec intensité. Sans l'interrompre. Sans dodeliner. Sans cligner d'une seule paupière. Ni l'un ni l'autre ne sait combien dure le silence d'après le dernier nœud défait. Pas pressés de le rompre. Dépend du sujet, de l'intimité dévoilée, de l'impudeur exposée. Après les salves de mots, leur émotion partagée reste encore un long moment suspendue aux particules d'air, hameçonnée à ses lèvres frémissantes, à ses joues écarlates. Et puis... Charly se penche, écarquille ses pupilles sombres, replace une mèche d'Alma, pose le revers de la main sur sa joue. Une pression plus intense. Longue. Pas encore revenue à la terrasse du café, Alma lui banderille ses billes gris délavé jusqu'à l'âme. Soutient son regard. Narines frémissantes. Le défit presque. Une poignée de secondes d'éternité. Du temps retenu pour chasser les fantômes. Enterrer sa hache de guerre. Gracier tous ses coupables. Alma enfin détourne les yeux et cligne des paupières dans un soupir apaisé. Charly retire sa main sans hâte et la pose sur la table. Il se sent à cet instant si vivant de sentir rougeoyer la colère inextinguible d'Alma. Il se dit qu'il en prendrait bien encore un petit peu plus à snifer ou en intraveineuse, histoire de secouer la léthargie qui l'enveloppe ces derniers temps. Payer au comptoir déjà. Après-midi bien cramée.
- Quand repars-tu ?
- Ce soir.
- Tu reviens quand ?
- J’sais pas. Dans quelques semaines sans doute.
- Tu me feras signe au dernier moment, à l’improviste, comme d’hab.
Ses yeux moins gris sourient enfin.
- Je te raccompagne à ta voiture.
- Je suis garée de l'autre côté de l'église, derrière le terrain de jeux. Viens, marchons encore un peu. Ce soleil, enfin, c’est si bon.
Elle glisserait bien son bras sous le sien, ébauche le geste, se rétracte. Il garde les mains jointes dans son dos. Avancent d’un pas tranquille. Leur silence flotte entre eux, les enveloppe, léger maintenant. Sur le dernier trottoir, devant la voiture, ils s’étreignent, joue mal rasée contre joue rougie, longuement. Que passent encore toutes ces ondes que leurs mots ne savent malgré tout pas exprimer. Ils peuvent se taire à présent puisqu’ils se sont encore une fois tout redit. Il la regarde enlever sa veste avant de s’asseoir au volant. Lui retraverse la chaussée au milieu du flot des véhicules pour regagner son bureau. Dans une seconde à peine, elle klaxonnera et fera un dernier signe de la main, lui offrira un sourire. Comme toujours. Elle en a besoin, il le sait bien, pour que la magie ne s’estompe pas déjà. Faire durer l’instant fugace.
Rédigé par Antonia Savey le 07/03/2009 à 01h00 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Ce vendredi soir, les enfoirés nous ont font leur cinéma. Soirée home cinéma entre meufs devant les enfoirés. Fans inconditionnelles les 3 marsupilamis. Deux hystéros déchainées de 11 et 13 ans quand Christophe Mae pointe son nez et souffle dans son harmonica ; moi je préfère Bruel grisonnant, ya pas photo, déjà bien cabossé hors concours le bougre avec son sourire 45 bis et sa voix cassée ! (il en a marre de cette nana là, marre de cette nana !).
Comme chaque année, filer dès samedi matin au Centre Culturel du coin acheter le DVD annuel. Petite contribution aux restos du cœur comme ces 10 dernières années. Et pour une seule fois, ma grande gazelle maitre es peer to peer promet de télécharger le single « légalement » sur son ipod made in NYC, mais alors vraiment por una unica vez ! Amende honorable. Acte manqué de générosité spontanée ma gazelle. Ils comptent sur nous pour télécharger… c’est par ici la musique.
Rédigé par Antonia Savey le 06/03/2009 à 22h19 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si au démarrage de ma nouvelle aventure, j'ai pu m'interroger sur l'évolution des relations entretenues entre offreurs de compétences et recruteurs depuis mes précédentes expériences ; mes nombreux contacts par mail restés sans réponse ou seulement traités par un robot me confortent qu'il n'y a rien de neuf sous le soleil.
Ainsi depuis ce 27 janvier, date à laquelle j'ai commencé à inonder les boîtes mails des consultants recruteurs, présents sur les principaux moteurs de recherche et à candidater (ça se dit ?) pour des postes particulièrements bien ciblés, je n'ai eu le plaisir de discuter de vive voix de la pertinence de ma trentaine de candidatures qu'avec 3 personnes, 2 responsables en poste et un consultant en cabinet.
Le Directeur Marketing de KDP Groupe et celui de Showroomprivé.com pour les opérationnels. J'ai complimenté le premier pour la qualité du relationnel des différentes personnes de son agence avec lesquelles j'ai pu converser au téléphone ; pour ce truc rare qui consiste à dire ce qu'on va faire et à le faire. Joli présage de la façon dont on y traite les clients. De même, j'ai été favorablement impressionnée par la délicatesse de mon second interlocuteur qui m'ayant fixé un rendez vous pour le surlendemain, m'a rappelée à temps pour me signaler que finalement le poste Directeur de projet web venait d'être pourvu et m'éviter de me déplacer.
Enfin côté cabinet, un bien-nommé Benoit Allo de Page Personal que j'ai bien heureusement épargné et qui n'en a pas pris pour son grade au nom de tous ses indélicats confrères et consoeurs. Après l'avoir remercié chaudement du temps qu'il m'a consacré et de l'éclairage apporté sur ma candidature, je n'ai pas pour autant perdu l'occasion de jeter la pierre sur la majorité silencieuse et pleutre (quoi j'exagère ? et eux alors ?) de ses pairs qui se dissimulent derrière le sempiternel et automatisé "sans nouvelle de notre part sous 15 jours 3 semaines... blablabla... ".
Que dire encore de cette autre consultante que j'aurai la délicatesse de garder anonyme et qui après avoir reçu nominativement ma candidature très personnalisée par mail, passe sur mon profil Viadeo, site de networking par excellence, laisse des traces de son passage (héhé oui, les liens visités sont d'une totale transparence !) et ne daigne même pas répondre à mon message courtois.
Des chiffres ? 100% des consultants de tel cabinet national omniprésent dans les moteurs et destinataires de mes 10 missives ont systématiquement délégué à leur valet-robot l'ingrate tâche consistant à évincer les candidats du casting.
Face à ce mutisme, ce manque de civilité primaire, cette anti thèse du marketing relationnel, du relationnel tout court, le challenge reste de ne pas se décourager et surtout de persister. Continuer à rédiger pour la ènième fois un mail d'accompagnement le plus personnalisé et crédible possible à défaut de motivé, destiné à une entreprise bien souvent anonyme via un intermédiaire déshumanisé.
Et rester intimement convaincue (ah mes illusions persistantes...) que tous ces crabes ne sont pas à mettre dans le même panier.
Respect et considération ne sont toujours guère au rendez vous de certaines catégories de recruteurs et finalement -à une rare exception, précurseuse d'un nouveau genre de recruteur et adepte de pratiques différentes, Claire d'Elaee si tu m'entends...- la nature de ces relations ne s'est que peu améliorée en 4 ans.
Peut-être un prochain sujet de réfléxion à proposer pour humaniser le débat dans les prochains cafés RH dont il est question ici, là à Lyon et encore là à Paris, comme ailleurs en province.
A bon entendeur...
Rédigé par Antonia Savey le 05/03/2009 à 01h05 dans La quête du Cadre | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Quand j'ai commencé à répandre autour de moi l'inconcevable information de mes recherches d'emploi sur Paris et non pas en Rhône Alpes, il est clair que je n'ai pas recueilli que des vivats familiaux enflammés.
La mobilité, c'est pas automatique ! Aurais je pu intituler ce parcours semé d'embûches entre la banlieue lyonnaise et la capitale, véritable fourmilière de postes pour marketeuse en manque ! D'autant moins quand votre mode de vie est plutôt du genre tribu matriarcale.
Certes, l'adversité, ca me connait ! J'en ai souvent fait ma meilleure alliée. Mais allez donc séparer une grand mère en adoration de ses petites filles adulées. Essayez donc de vous cogner à des ados agrippées comme autant de sangsues pansues à leur maison, à leurs copines de maternelle, à leur collège, à leur univers tout entier sur le point de s'effondrer. Frottez vous donc à tout votre petit monde pour tenter de les convaincre que Paris n'est qu''à une pauvre petite heure cinquante de Lyon en TGV. Ajoutez-y une famille au complet qui vous tombe sur le poil parce que désormais vous avez décidé que votre vie sera ailleurs.
A se demander si le plus hardu à affronter est le marché de l'emploi ou le firewall familial !
Qu'il en faut du combustible pour brûler tous ses navires derrière soi.
Rédigé par Antonia Savey le 03/03/2009 à 01h33 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
N'être ce lundi 2 mars, dernier jour d'actualisation de la période, qu'une référence anonyme parmi les 2 millions 200 mille individus chômeurs de ce pays... c'est terriblement frustrant ! Surtout pour une accro à la connaissance client, au marketing relationnel et aux canaux de communication.
Ce matin, j'ai vainement tenté de me connecter à www.pole-emploi.fr comme de joindre un conseiller au 3949.
Côté site, un bandeau plein écran signale :
Nos services sont actuellement indisponibles du fait d’une forte sollicitation. Nous vous demandons de bien vouloir nous en excuser. Nous vous conseillons de vous connecter ultérieurement, de préférence avant 9 heures, entre 12 et 14 heures ou après 17 heures. (Y'a un message d'indisponibilité, c'est déjà pas mal)
Côté téléphone : Pôle Emploi à votre service... 2 minutes de serveur vocal à l'arborescence interminable "Si c'est pour ça... dites A, si c'est plutôt pour ça.... dites B.... si vous voulez parler à un être humain, dites Info... Bien sûr que je veux parler à une voix bien réelle ! je dis donc Info et j'entends : Retrouvez 24 heures sur 24 nos services en ligne sur 3w.pole tiret emploi point fr. Tous nos conseillers sont actuellement en ligne, veuillez renouveler votre appel ultérieurement. Pôle Emploi vous remercie de votre appel, au revoir (Excellente la dernière phrase de dissuasion et de prise de congé : non mais se foutent de ma gueule en plus !)
Me font tourner en boucle ou en bourrique. Grand soupir de résignation... Ne pouvant parler à aucun conseiller apte à recueillir mes interrogations, mes doutes, mes craintes, mes besoins... je me défoule sur mon fidèle clavier.
Si Pôle-Emploi en ce dernier jour d'actualisation pour le mois de février était une entreprise privée responsable, elle se soucierait de bien planifier sa charge d'appels et de calibrer par anticipation le nombre de conseillers, idem pour le flux absorbé par le serveur web...
Si Pôle-Emploi s'inquiétait de l'image d'inefficacité que contribue à donner l'inaccessibilité de ces différents canaux de contact et mesurait le taux d'insatisfaction de ses prétendus clients captifs...
Les 2,2 millions d'autres clients et moi, et moi, et moi n'aurions sans doute pas besoin de contacter le 3949 pour avoir des explications compréhensibles... si Pôle-Emploi rédigeait des courriers personnalisés, clairs et intelligibles autres que purement automatisés, petits bouts de paragraphes issus d'une bibliothèque automatisée et semblant être collés en aveugle, souvent dénués de toute explication, parfois même contradictoires (ma boîte aux lettres m'a délivré une info et son contraire par 2 courriers distincts ce matin même)... et surtout, surtout signé par Le Directeur, illustre inconnu dénué de nom et d'engagement ! Ah oui, j'allais oublier le pavé indigeste des petites astérisques en fin de lettre avertissant des différents articles du code du travail et de l'assurance chômage et m'évoquant les conditions particulières et restrictives dignes des meilleures sociétés de téléphonie mobile ou autres fournisseurs d'accès internet !
Si Pôle-Emploi communiquait avec les demandeurs d'emploi réellement comme avec des CLIENTS ainsi que son nouveau positionnement en fait le voeu pieu, cela m'amènerait à penser que les 2,2 millions que nous sommes constituons une fantastique base de clients à chouchouter, à connaître, à exploiter. 2,2 millions d'offreurs de compétences, véritable vivier pour un gigantesqe programme relationnel d'une extrême richesse manuelle et intellectuelle à segmenter, à différencier, à fidéliser...
Si Pôle Emploi prenait en compte tous ces paramètres devenus aujourd'hui incontournables pour toute entreprise commerciale, j'aurai déjà à l'heure qu'il est actualisé mon dossier en ligne ou parlé à quelqu'un. Et surtout avec des SI.. je ne serais pas là à râler comme une harpie sur mon clavier.
Pardonnez moi, je m'emporte... mais quand je pense à toutes ces années où j'ai cotisé d'avance pour être finalement aujourd'hui si mal servie, je ne vois qu'une solution. Très vite trouver un job et un employeur de rêve et résilier au plus tôt mon contrat avec Pôle Emploi !
PS : Je vous recommande un article dans l'Express de ce week end évoquant également l'ampleur du boulot que constitue les besoins de formation des conseillers issus des 2 entités Assedic et Anpe ; eux même se déclarant actuellement non apte à prendre en charge la diversité des questions des appelants. Histoire de compléter les différents points de ma diatribe ;-D
Rédigé par Antonia Savey le 02/03/2009 à 12h57 dans Autour de moi... le monde ! | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Alexia, 11 ans et demi. Bettina, 14 moins 3 mois. Antonia, 44, mère des sus-nommées. Parking de Marché U, ce mercredi, 17h. Le trio charge les sacs dans le 4x4.
Alexia : Mam, il te voulait quoi le monsieur noir ?
- Me faire signer une pétition
- Une pétition pour dire quoi ?
- Pour l'excision
- Ah bon. Et t'as signé ?
- Oui, Max
- Et pourquoi tu regardais dans ton porte monnaie ?
- Parce que la pétition disait de donner des sous
- Mais t'as rien donné
- Non. J'ai pas donné Max
- Pourquoi il veut des sous pour l'excision ?
Bettina : mais ta gueule, Alexia, c'est pas pour, c'est justement contre !
- Betty ! Parle pas comme ça à ta soeur !
- Mam, c'est quoi déjà l'excision ?
Grand soupir... Coup d'oeil aux alentours.. Personne autour de nous et zéro oreille indiscrète - Max ma puce, range les sacs...
- Ouais je range là, mais ça sert à quoi faire l'excision ?
- Allez mais t'es lourde avec tes questions !
- Betty, pliiiz. L'excision, c'est quand on coupe le clitoris d'une fille.
- ... haussement de sourcils au dessus des yeux verts amande dubitatifs. Ah ouais, pffppff, le clitoris...
- Ca se fait dans certains pays d'Afrique, par exemple, pour être sûr que les femmes ne pourront pas avoir de plaisir pendant les relations sexuelles. C'est une tradition, une façon ignoble pour certains hommes, dans certaines cultures, d'être toujours plus forts que les femmes, de les garder prisonnières. Allez ramène le chariot s'il te plait, Max ma chérie, et n'oublie pas la pièce.
- Mais c'est pas bizarre que ça soit un homme qui fasse la pétition pour ça ? Et pourquoi ils ont besoin de sous contre l'excision ?
Coup d'oeil dans le rétro, marche arrière, back to home.
- Ah mais p'tain, on t'en pose nous des questions ?
- Mais bon dieu, qu'est ce que t'as aujourd'hui, Betty ? Bin, justement, c'est bien ce qui me gêne qu'on me demande des sous. Pour que des gens arrêtent de faire un truc aussi révoltant, c'est pas des sous qu'il faudrait. En tout cas, pas pour arrêter directement de faire ça. C'est pas en payant que les mentalités changeraient. Quand je pense que parfois ce sont même les femmes de la même famille qui font cette horreur, j'en ai mal au ventre. C'est pas avec de l'argent qu'on change ça. Faudrait une révolution culturelle et un putain de paquet d'années encore pour réussir.
- Et bin, Mam, et t'en dis pas toi là, des gros mots ?
- Si, ma Nana, pardon. Mais ya des choses qui méritent.
- Et t'as donné ton nom ? Et pi notre adresse aussi.
- Oui, oui. Savey j'ai donné. Mais juste la ville. Et j'ai signé pour dire que je veux que ça s'arrête.Pourquoi Max ?
- Bin pardi, t'as pas peur qu'ils nous trouvent dans l'annuaire et qui viennent nous faire pareil, avec des grands couteaux dans notre clitoris... juste passke t'as pas donné de sous ?
- Pfff l'autre, le méga délire de parano !
- Allez dis pas de bêtise Alexia.
- Bon, et au fait qu'est ce qu'on mange, Mamounette ?
Rédigé par Antonia Savey le 28/02/2009 à 06h59 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Monster ? C'est fait.
Viadeo ? C'est fait.
Apec ? C'est fait.
LinkedIn ? C'est fait.
Cadre-emploi ? C'est fait.
Cadresonline ? C'est fait.
Pole-Emploi ? C'est fait.
Les chasseurs parisiens ? C'est fait.
Mon carnet d'adresses outlook ? C'est en cours. Et c'est long ! Parce que chaque contact mérite une info personnalisée, sinon à quoi bon !
Forcément... j'en oublie des virtual links sur lesquels déposer mon CV de Responsable Marketing Client Fidélisation.
"Et bloguer ?" m'assène Alice ce matin à 7h45 depuis son hôtel en Auvergne. Bin....
"Rappelle-toi quand tu m'as aidé à créer mon blog, ya bientôt... pffff je sais plus 2 ans ? presque 3 !
Sans cette visibilité là, jamais je n'aurai pu être la 1ère sur une offre même pas encore publiée. Tu sais bien que le secret c'est la transparence pour avoir zéro concurrence. Pour que ton précieux lectorat captif sache que tu es disponible immédiatement, que c'est à Paris que tu cherches et que tu trépignes de reprendre du taf, de décortiquer des problèmatiques clients tordues et de mettre en musique des chouettes projets de Fidé..... viiite ! "
Je sais Alice, je sais, j'y étais ce jour là dans les locaux de l'Apec à te tenir la souris quand tu as commencé à tâter du blog via la plateforme Adetem.
Je sais que grâce à tes notes pertinentes, leur ton dynamique, ta personnalité enjouée, tu t'es fait remarquer et apprécier.
Je sais que ça fait 15 jours que je m'active à compléter CV et profils un peu partout sur les moteurs incontournables (et que je peste à chaque nouveau formulaire peu ergonomique, trop lent...) et qu'à chaque fois que je saisis l'url de mon blog, je tique parce qu'il ne reflète pas vraiment mon actualité.
C'est pas faute de commencer à engranger des choses à dire sur le contexte 2009 d'une recherche d'emploi pour une cadre quadra et jeune diplômée : offreurs d'emploi et consultants recruteurs, bests practices ou pratiques intolérables, profils de rêve ou propositions inadmissibles, expériences administratives et networking...
Boudiou... par quoi commencer ?
Au 7ème jour de chômage, les doigts me fourmillent d'effleurer mon clavier, je vais pouvoir me poser un peu ... et enfin bloguer !
Rédigé par Antonia Savey le 06/02/2009 à 09h42 dans La quête du Cadre | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Prenez la même nana déjantée :
> ajoutez lui 3 années, une bonne pincée de ridules qui ruine en crème de nuit et autant de cheveux blancs qui font mensuellemnt le bonheur de son coiffeur, pour faire bon poids saupoudrez de 8 kilos superflus dont elle peine à se défaire (la faute à l'amour ou aux hormones),
> plantez l'ambiance avec 2 pré-ados les plus belles du monde et en ébullition (là encore, merci aux satanées hormones),
> mettez une couche de romantisme et de sexe avec un jules qui file des battements d'ailes de papillons dans les tripes et qui vit et bosse à 600 bornes aussi insaisssable qu'un courant d'air,
> pondérez le décor de rêves avec un ex en reconstruction adorable et conciliant mais néanmoins aussi scotché au dit-décor qu'une bande de cire sur un mollet (le BIscuit si tu m'entends, pardonnes moi),
> battez énergiquement le tout avec 12 mois d'aussi merveilleux et intenses qu'éprouvants souvenirs pour décrocher avec la rage de la revanche à prendre mon putain de génial Master (diplôme qui n'est pas une fin en soi tant apprendre me manque déjà !),
> actualisez le tableau avec ma petite entreprise qui aura bien connu la crise économique de 2008 et rend son tablier agonisante et écrasée de charges ...
> et posez la cerise sur le gâteau je me suis moi-même licenciée depuis le 31 décembre...
et vous avez l'Antonia Savey, cru 2009 !
Bon. Pas de quoi écrire un best seller.
Rien que quelques pages tournées.
Si j'étais moi, je me concentrerais sur l'essentiel :
cesser de peaufiner indéfiniment mon CV (le mieux étant l'ennemi du bien, ca le rendra pas plus convaincant auprès des recruteurs)
"arroser" judicieusement mon réseau patiemment tissé,
réactiver mes profils en sommeil sur tous les Viadeo, LinkedIn, Xing initialisés il y a 3 ans
redéfinir mes alertes mails sur PôleEmploi, Apec, Cadres Emploi et autres Monster...
dresser la liste des chasseurs de tête parisiens,
faire du sport à la bonne dose
On prend la même (ou presque) et on recommence ...
Rédigé par Antonia Savey le 26/01/2009 à 02h45 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Coup de fil.
Coeur qui bat la chamade d'espoir, qui hoquète de crainte.
Bourdon dans les oreilles.
Mots gentils à l'autre bout du fil qui congratulent, qui félicitent.
Incrédule encore quelques minutes.
Yeux qui brûlent. Trois larmichettes pas prévues.
Deux coupettes de Lanson (au frigo depuis perpète) à trinquer avec le Biscuit.
11h du mat'.. Baguette de pâté de foie, pour éponger.
Diplôme décroché. Master empoché.
Pugnacité. Revanche. Soulagement. Fierté.
Satisfaction infiniment délicieuse, intensément convoitée.
SMS à mes crakottes en classe mobile sur vibreur, à l'ours blanc à l'autre bout de la France, à Mamie Nova qui bien sûr n'a jamais douté de moi et a même fait une prière au pti jésus, histoire de mettre toutes les ressources disponibles de mon côté (tous les supporters disponibles ?).
A tous ceux qui ces derniers temps n'ont pas failli et m'ont cassé les pieds avec leur solide confiance en moi quand je doutais.
Et puis vous qui me lisez et que je bassine de mes histoires de nana de 43 ans qui en a même qui disent qu'elle en a ...
Trois larmichettes
Deux coupettes
Une pirouette
And so what now ?
Rédigé par Antonia Savey le 22/11/2008 à 01h26 dans Une marketeuse avertie... | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Il y a quelques jours en roulant sur l'autoroute vers St-Etienne, me remémorant machinalement le dossier du client que j'allais rencontrer, j'écoutais distraitement France Info. L'histoire d'un type qui pendant certains affrontements, blessé à l'abdomen, opéré sur place, avait dû malheureusement renoncer à l'un de ses précieux testicules. Le témoignage d'un prêtre mis en lumière quelques 60 ans plus tard faisait la lumière sur un fait jusque là ignoré. De moi en tout cas. Intriguée j'ai tendu l'oreille.
Les affrontements en question se situaient aux alentours de la seconde guerre mondiale. Le blessé en question, surnommé le Hurleur par l'équipe médicale sur place pour son comportement de beuglard insupportable et pleutre, n'était autre qu'Adolf Hitler encore méconnu pour son abjecte trace dans l'Histoire de l'Humanité. J'ai monté le son et tendu les deux précieuses oreilles intactes...
S'il est des personnages fortement ancrés et connotés négativement dans mon imaginaire d'adolescente, dont la perception rédhibitoire s'est prolongée, affirmée et affermie une fois dans l'âge adulte, que j'abhore et pour lequel je ne résisterais pas à la tentation d'afficher que je serais bien allée cracher sur sa tombe au nom de l'humanité et de ses millions de victimes, c'est bien cet odieux sale petit bonhomme brun moustachu avec sa mèche grasse et ses gestes saccadés.
L'un de mes auteurs préférés m'a même plutôt mise à mal il y a quelques années en nous proposant un roman philosophique, à la limite de la fiction auquel je n'ai pas pu résister, même si plus d'une fois j'ai été tentée de ne pas poursuivre ma lecture (l''auteur lui-même qualifie son oeuvre de livre qui lui a le plus coûté et moi je finissais par en cauchemarder !) et que j'ai évidemment dévoré comme tous ceux qu'il nous offre : Adolf H., la part de l'autre.
Mise à mal, parce que jusque là, il m'avait suffit de honnir ce dictateur meurtrier, un barbare qui met le monde à feu et à sang, une honte pour l’idée que l’humanité a d’elle-même, et que, à la lecture de ce roman, j'ai souffert de me sentir partagée entre la compréhension et l'empathie pour cet autre qu'il aurait pu devenir si... s'il avait peut être abordé dans un autre état d'esprit sa propre croisée des chemins. Le roman présente deux destins, celui du vrai Hitler et celui de l’autre, le virtuel, le peintre Adolf H. qu’il aurait pu devenir, si le jury de l'Ecole des Beaux Arts de Vienne ne l'avait pas refusé. On se prend d'une certaine sympathie inconcevable pour un homme différent, vulnérable, torturé de doutes et très banal en somme. Et on arrive au bout du parcours, au rendez vous de l'Histoire, soulagé que la fiction somme toute très réaliste s'achève enfin. Conscient avec une légère amertume aux lèvres que le pire ennemi de l'Homme, c'est l'homme. Parce que Hitler n’est pas à l’extérieur de nous, il est à l’intérieur. Il est l’un de nos possibles.
Donc... en écoutant ce petit bout de chien écrasé sur cette très sérieuse radio, qui m'apprenait que ce monstre amputé d'une couille, sévissait hurlant sur le monde avec cette autre pauvre malheureuse couille orpheline de sa siamoise, avec toute la symbolique machiste que cela peut revêtir, j'ai eu une réaction très puérile et très féministe, à la limite dépassée du sexisme.
Piètre revanche que voudront bien me pardonner le sexe masculin en général que j'aime in-fi-ni-ment et tous les hommes qui me liront et tous ceux qui me cotoient dans la vraie vie.
"Bien fait, sale enfoiré ! ", que je me suis dit à titre posthume.
PS : En italique figurent les citations extraites du site d'EE Schmitt
Rédigé par Antonia Savey le 21/11/2008 à 19h05 dans Temps mort ! | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Ce matin je me suis réveillée comme tous les jours de ces 6 derniers mois vers 5h30.
Seule différence : le sentiment que le plus dur était enfin derrière moi. Plus d'oral à répéter inlassablement. Plus besoin de ressasser à en devenir neuneu comment calculer un seuil de rentabilité, les comptes intermédiaires de gestion, ni la capacité d'autofinancement. Pour une journée au moins, out les stratégies de développement, les matrices de Porter, Ansoff, Mintzberg et autre Abel, viré le kit complet de la parfaite marketeuse : du diag au mix en passant par le SWOT et les facteurs clés de succès ! Même si maintenant c'est imprégné ad vitam !
Après ce dernier marathon de 7 interminables heures d'étude de cas marketing, un fantastique poids qui s'évapore enfin de mes épaules. J'ai repiqué un roupillon bien mérité jusqu'à 11h et d'ailleurs, je n'ai pas ouvert mon ordinateur de la journée, c'est dire !
A partir de ce jour, je me sens riche de tout ce temps dont je vais pouvoir de nouveau disposer. Riche de temps pour bosser très sérieusement, pour moi, pour donner à ma boîte ce souffle inspiré qui lui a tant manqué pendant toute cette année. Décider enfin de se retirer si la maison brûle ou de se retrousser les manches parce que ça vaut la peine et d'y croire encore. Riche de temps pour enfin m'occuper un peu de mes crakottes, si fières de leur folle étudiante de mamounette. Mes deux gazelles qui poussent presque toutes seules comme des herbes folles, les aider à ranger leurs fringues de l'été dernier, jeter un oeil plus attentif à leurs devoirs (et plus aux miens ! ), m'intéresser à leur dernière choré de modern jazz, découvrir si elles ont un amoureux... Riche de temps pour les trucs tout cons du quotidien, payer les factures dans les délais, filer un coup d'aspirateur dans la voiture, ne plus laisser le frigo désespérement vide... Riche de temps enfin pour mettre de l'ordre dans ma vie et y trouver une place adéquate pour un ours blanc.
4 jours à attendre les résultats de la dernière épreuve écrite et ... les dés seront jetés. Surtout ne rien regretter de ces 12 mois ni regarder derrière soi. Seule ombre au tableau : la fin de l'histoire marque aussi la séparation définitive avec mes camarades embarqués dans la même croisière (galère !). Ne plus les retrouver régulièrement, chacun d'entre eux avec leurs remarquables différences, va vraiment me manquer. On se dit qu'on saura palier. Suffira de vouloir s'embarquer de temps en temps, pas pour une si longue croisière, juste pour de petites ballades en mer.
Je croise les doigts pour que notre prochaine escale, tous au complet, soit ce 19 décembre, pour une remarquable soirée de gala pleine de diplômes bien mérités.
Yes we can, comme dit l'autre.
Rédigé par Antonia Savey le 16/11/2008 à 23h40 | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
des trucs qui valent la peine...
comme ça, pour rien.
Rédigé par Antonia Savey le 06/11/2008 à 19h35 dans Temps mort ! | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un matin de ce sale novembre de l'an dernier, comme un nouveau et permanent défi de remise en question, de dépassement de soi à me lancer, j'ai challengé avec moi même et ambitionné de déplacer une vieille et imposante montagne qui s'était posée sur ma route et endormie là depuis pffft ... bien 25 années . Alors depuis 12 mois que j'ai entamé cette nouvelle quête de graal, je la scrute, mois après mois, cette montagne gigantesque, éverestique, ventouxienne, s'approcher comme un mirage. Dans 8 jours pile, au pied de la montagne, je présente les examens du Master.
J'ai pas été très bavarde sur le sujet. Petit bras. Pas trop ramener ma fraise pour ne pas avoir à affronter le soufflet de l'éventuel échec. Plus facile de traiter ici des soujets marketing standard (merci l'Adetem) que de se dépoiler un peu comme un artichaut exhibitionniste. D'une feuille à l'autre, ne restait que le coeur. Trop exposé. Un baillon de plus au besoin d'écrire des trucs.
Aller choper ce Master à plus de 40 balais, tout en bossant, en arrosant d'amour mes gazelles, en brassant les meubles de ma vie perso, c'est comme se pointer au pied du Verrazano Bridge pour engloutir les 42,195 bornes du marathon de NYC sans préparation. Et même préparée, je ne serai jamais ni Phidippidès, funeste messager et premier marathonien, ni Paula Radcliffe au dernier marathon de NewYork !Garantie incluse de s'écrouler raide avant la ligne d'arrivée dans Central Park. Alors pendant ces 12 mois j'ai mené un combat de coureuse de fond solitaire, me privant d'exulter ici mes mots salvateurs, tentant de gérer plutôt mal que bien, les multiples virages de mes multiples vies dans lesquelles je ne fais jamais semblant de remuer la pulpe du fond, vies... maternelle, professionnelle, scolaire et personnelle.
A 8 jours des examens, quasi à quelques foulées de ma ligne d'arrivée à moi, je craque, je déballe, j'avoue. J'ai peur, je crève de trouille à en mouiller mon froc, je ventile, je fébrile, je takicardise, je spasmophilise. Vite qu'on me bippe Dr Mamour pour me réanimer !
Le trop de confiance de ceux qui y croient dur comme fer - en moi et en ma masterisation- me tétanise et je ne peux plus supporter quiconque se montre trop rassurant. Mais ya aucune raison, tout va très bien se passer, c'est évident, tu vas l'avoir. En clair : nous fais pas chier ma vieille.
Comme s'il me suffisait de vouloir pour pouvoir (tiens mais c'est moi qui ai toujours dit ca, beeeeurk : à bannir désormais de mes expressions) comme si ce foutu diplôme qui finit par me sortir par les yeux à force de convoitise, m'attendait tranquillement au fond de mon paquet de lessive (bon d'accord j'achète que de la lessive liquide, mais fichez pas en l'air mon argumentation hein !), et que vraiment ma fille, te bile pas pour rien et arrête de nous faire suer parce c'est super fastoche, t'as qu'à glisser la main au fond du paquet ... et tadam !!! Hop tu l'as ton MMA, Master en Marketing Appliqué !
Et bin là, j'ai envie de dire : Non, merde ! C'est pas si fastoche et non, on le refile pas à tout le monde en formation continue parce que c'est un truc à la mode, comme je l'ai entendu dire récement à une ancienne collègue.
C'est pas finger in the noose, c'est pas acquis, c'est pas in the pocket. 20 ans de marketing opérationnel à pratiquer sur le terrain ne suffisent pas. Le travail perso est énorme. L'implication est énorme. Le temps et la disponibilité qu'on grapille à nos proches et les sautes d'humeur qu'on leur impose sont considérables. Les impacts sur l'activité et la motivation professionnelles sont catastrophiques (mes prévisions budgétaires en savent quelque chose !). Et souvent, bien souvent on a envie de tout planter là, découragé, pour pouvoir sortir la tête de ses cours, aller au ciné, faire les boutiques, avaler 500 pages romanesques qui n'auraient rien à voir avec le marketing stratégique, le management et l'économie d'entreprise, s'asseoir tranquillement et regarder ses enfants pousser comme des fleurs sauvages, prendre 3 jours d'amour et d'eau fraîche, se ballader au soleil main dans la main de l'homme qui vous grignotte la tête. Retrouver un rythme plus "normal" et un sens à la vie.
Et puis finalement ne s'accorder, avec la culpabilité de celle qui devrait être en train de bachoter, que quelques épisodes de Grey's Anatomy pour le plaisir de pester de concert avec mes gazelles (elles aussi mamouraddicted) contre cette gourde de Mérédith qui se laisse piquer le craquantissime Dr Mamour par cette salope de Rose !
Et de s'empresser de venir se flageller ici par écrit, aujourd'hui. Surtout aujourd'hui. Comme un bon prétexte der râler après quoi que ce soit. Parce qu'il faut bien que les mots refoulés exultent. Parce que ce 6 novembre, n'est plus un jour triste, froid et humide, à en mourir de chagrin, de 6 novembre en 6 novembre... en 6 novembre pendant 10 années.
Et si ce n'est plus un putain de jour triste, c'est pas à cause du BO Barack Obama qui me donnerait envie d'être américaine pour être fière de cette révolution culturelle (et pas juste parce que vous êtes trop sexy, Mister President). Pas à cause des places boursières qui remontent un peu au gré des évènements. Pas à cause de ce nouveau contrat que je viens de signer avec un centre de réclamation clients. Non. Juste parce que toutes les pages finissent par tourner un jour et parce qu'enfin j'ai décidé que cette date anniversaire ne serait plus la marque du deuil mais celle de la renaissance.
Alors en dépit de la trouille verte d'arriver au bout du déplacement de la montagne du Master et en grande partie à cause de cette autre montagne d'amour mort amoncelé, voile endeuillé sur toutes les jolies choses de la vie et qu'il fallait bien cesser de déplacer indéfiniment, il me semble qu'aujourd'hui, la vie bouillonnante a plus de sens, de relief, de couleur, de chair palpitante, de sel que beaucoup d'autres jours de l'année.
Yes, we can. Ce qui nous rend invicible, ce ne sont pas nos forces, ce sont nos valeurs, ai-je retenu du dernier discours de BO.
C'est une très belle journée ensoleillée de novembre. Parfaite pour regarder devant soi et imaginer de nouvelles gigantesques montagnes à déplacer. Oui, je peux.
Rédigé par Antonia Savey le 06/11/2008 à 10h01 dans Une marketeuse avertie... | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Feed-back post conférence depuis le blog d'Alice :
C'était super, mais trop court !
C'est souvent ce que nous disent les participants de nos conférences ADETEM Rhône-Alpes, quand nous écourtons les débats à la fin des présentations, pour que chacun ait le temps de "réseauter" ou de reprendre son TGV vers Paris.
Mais quand Jean-François COPPET , spécialiste de la Loi de Modernisation de l'Economie, explique quelles conséquences cette nouvelle loi va avoir pour les fabricants et les distributeurs, c'est encore pire, tout le monde veut noter tous les détails
Et quand Raymond GRANDJEAN, de SEB et Christophe BEAUFILS, d'Intersnack France, nous expliquent comment en tan que leader de leur catégorie, ils utilisent l'innovation et le marketing de la valeur ajoutée pour répondre aux enjeux, tout le monde boit leur paroles !
Alors promis, il y aura compte-rendu et explications, pour compenser les frustrations de tous nos participants, anciens et nouveaux, qui ont trouvé les interventions passionnantes mais n'ont pas eu le temps de tout noter!
Et encore merci aux renforts du Bureau Rhône-Alpes, Muriel et Audrey, qui en tant que spécialistes ès-food et grande conso ont animé brillamment les débats...
A bientôt sur cette ligne pour en savoir plus
Rédigé par Antonia Savey le 26/10/2008 à 08h09 dans Assoc' de Marketeurs | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pour cette 5ème rencontre, Alice Blondel et moi-même, passons la main pour la partie animation à nos nouvelles recrues venues se joindre à l'équipe du bureau Rhône Alpes depuis quelques mois maintenant.
Le succès de nos conférences lyonnaises ne se démentant pas au fil des mois :
- Muriel Genin (dirigeante de Foodaly),
- Gwendoline Lefevbre (responsable des Etudes Marketing chez CEGID),
- Vanessa Garroux (responsable marketing chez Stiplastics),
- Audrey Katchanowzki (consultante chez Ernst & Young)
forment à présent l'équipe élargie autour de Michel Piccardi notre fort bien entouré président de club. De nouvelles ressources réseau pour vous proposer des contenus riches et des intervenants de qualité.
Ce jeudi 23 octobre prochain, Audrey et Muriel animeront les débats autour de plusieurs acteurs particulièrement concernés par les effets de l'après loi Galland. Après la loi Châtel, la LME (loi de modernisation de l'économie) vient enterrer la loi Galland :
- Que change la nouvelle règlementation?
- Politique tarifaire : comment gérer la guerre des prix?
- Politique produits/promotion: faut-il aller vers une différenciation par enseigne ?
- Politique de distribution: quel impact sur les autres circuits ?
- MDD : quel positionnement face aux marques fabricants ?
Pour répondre à ces questions, un professionnel du sujet, et des entreprises qui vivent cette nouvelle donne règlementaire au quotidien :
Jean-François COPET, Dirigeant du Cabinet BCMW Conseil
(NDLR : ne pas confondre avec son homonyme politique), accompagne notamment les industriels dans l'élaboration de leurs politiques commerciales et tarifaires, de la structuration des accords à la rédaction des CGV au regard des évolutions des lois. De nombreuses interventions menées sur les enjeux de la LME et sur les réponses à apporter aux attentes des distributeurs.
Raymond GRANDJEAN, Directeur du Controlling Groupe SEB France, a occupé de nombreuses responsabilités opérationnelles et transversales en 29 ans au sein du premier fabricant mondial de petit électroménager. Il coordonne aujourd'hui tous les aspects juridiques et financiers des engagements qui lient les marques TEFAL, CALOR ,ROWENTA, MOULINEX, KRUPS, LAGOSTINA, SEB aux grands groupes de la distribution française.
Christophe BEAUFILS, Directeur Commercial Intersnack France (Vico,Curly), a occupé diverses fonctions marketing et commerciales dans l'univers de la grande consommation et pourra, à travers l'expérience actuelle des négociations, apporter un éclairage sur les demandes des distributeurs et partager les approches de gestion des assortiments, des prix et des promotions pour les marques du groupe dans ce nouveau contexte.
La conférence a lieu Jeudi 23 octobre 2008, de 18h00 à 20h30
Rendez-vous Tour du Crédit Lyonnais - Ernst & Young - 25ème étage
129 rue Servient - 69003 Lyon
INSCRIVEZ-VOUS VITE !
Les interventions débuteront à 18h30 précises et seront suivies d'un cocktail.
Contact : ADETEM Rhône-Alpes 129 rue de Créqui 69006 Lyon
Christine Aguettant - Tél : 04 78 17 57 40
Nous vous attendons nombreuses et nombreux !
Rédigé par Antonia Savey le 14/10/2008 à 23h02 dans Assoc' de Marketeurs | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Parce que je suis tombée sur cette perle que j'aime infiniment par un détour depuis l'île de Marcus jusqu'à l'univers de Marie. J'ai eu envie de me souvenir des quelques fois rares et intenses où j'ai eu la chance d'entendre 'pour de vrai' ce phénomène de Michel Legrand dans des petites salles lyonnaises, dans un théâtre romain de Lyon ou de Vienne, et que mes oreilles s'en souviennent encore et frémissent de plaisir...
That's all !
Rédigé par Antonia Savey le 13/10/2008 à 23h38 dans Ivre de leurs mots | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Week-end au bord de l'épuisement, départ du vendredi soir gare tgv lyonnaise bondée, retrouvailles fébriles 6OO bornes plus au nord sur quai de gare venteux, 2 grasses matinées, rien à faire qu'à glander sous la couette tiède, week-end de petits plats cuisinés, week-end branché sur un truc qui ressemble à s'y méprendre à la vie normale, week-end de tant et tant d'attentes inassouvies exacerbées sublimées, week-end d'hiver précoce saupoudré à l'humex nez qui coule, week-end studieux à bosser du marketing stratégique pour un exam à J - 6 semaines, week-end de temps qui file à l'anglaise cet enfoiré, dimanche de gare tgv parisienne déprimante, tgv qui n'en finit pas de me ramener à mon point de départ, retour à l'autre réalité pieds sur la banquette écouteurs à fond sur fond de bleuette avec Zazie... jusqu'au point de raliement de cette autre gare, aussi bondée que l'avant veille, plus déprimante encore le dimanche soir.
Quand ce vendredi 18h, un Eric Emmanuel Schmitt en couverture de la Tectonique des Sentiments me hèle du haut de sa pile dans un VirginMegaStore, moi en consommatrice acoutumée de sa prose, je cède à ses sirènes sans résistance aucune. Certes, pas ouvert du week-end, trop occupée à rien glander. Mais voilà 172 pages idéales pour cramer 2h de tgv Paris Lyon, tête vide pour éviter de ressasser ce que je laisse derrière moi, oreilles pleines via MP3.
Cette tectonique des sentiments m'a scotchée à mon siège sans que je puisse la lâcher un instant. C'est qu'il a l'art, EES, de me ferrer dès le 1er chapitre. Diane et Richard jouent à deux avec le feu, déguisent par crainte, par orgueil leurs sentiments pour mieux faire avouer l'autre, le torturer, le hair, mieux l'aimer au bout de tous leurs comptes.
J'ai retrouvé dans la bouche d'Elina, l'un des personnages, cette citation de Musset qu'ado j'affectionnais tant et qui n'a rien perdu, 30 années plus tard, de son écho en moi :
"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux e lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux : mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. J'ai aimé."
Dernières pages douces-amères, englouties à l'arrivée en gare de Lyon Part Dieu, dénouement inéluctable, just in time... J'aime pas trop ça les romans trop courts, pas le temps de se laisser séduire, apprivoiser, imprégner par les émotions, les lieux, les êtres.
Comme ce week end au goût de trop peu...
Rédigé par Antonia Savey le 08/10/2008 à 20h05 dans Ivre de leurs mots | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
C'est la 1ère remarque qui m'a effleurée quand, dans le tgv qui m'emmenait à Toulon, j'ai commencé la lecture de l'article du magazine e-marketing sur ce sujet tendance. Y'avait sans doute trop de girls autour de moi dans ce bout du wagon (notre tribu de filles) pour que ma sensibilité ne se sente titillée.
Du marketing Bleu pour les garçons, du marketing Rose pour les filles.
Du marketing couleur layette, manquait plus que ça ! Le truc qui instantanément me défrise.
Déjà agacée par cette distinction homme/femme, avec la canette Zéro de Coca, habilement détournée finalement parce qu'insuffisament "virile" avec sa connotation zéro calorie (3 calories en fait mais qui voudra comprendra plutôt boisson pour gonzesse soucieuse de sa ligne). Irritée encore un peu plus avec le Pepsy light très girly, étiquette et bouchon rose barbie.
Depuis, je piste la mise en oeuvre de cette segmentation d'un autre siècle qui me dépasse un peu et me file du blues dans le rose, féministe dans l'âme que je suis.
Et puis, début septembre, en achetant son 1er mobile à mon Alexia de 11 ans, un Samsung co-brandé Lolita Lempicka, parme, très geekette (oui c'est bien la fifille à sa mèmère !) très customisé "fillasse" en somme, j'ai compris.
J'ai compris que ce produit là correspondait exactement, spécifiquement, genderly, à son besoin à elle, à son goût de l'esthétisme, à ses envies de gadgets, à ses besoins de rester en contact quasi permanent avec sa tribu (sorte de cordon ombilical qu'elle me voit utiliser depuis sa plus tendre enfance et renouveler les modèles quasi tous les 9 mois !).
Merci, miss Alexia, pour le complément de leçon sur la segmentation pertinente ! A bon entendeuse...
N'empêche que l'idée de marketer sexué, ya pas moyen, ça continue à me défriser !
Rédigé par Antonia Savey le 05/10/2008 à 23h30 dans Une marketeuse avertie... | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Trop tôt vraiment pour quelqu'une qui voudrait dormir jusqu'à plus soif le week-end.
6h00 au lieu de 5 comme chaque matin de la semaine, c'est déjà ça, jai gagné une petite heure réparatrice.
Depuis, je cogite à la Prévert :
- Ma préz en 10 slides pour le Master,
- Ma nouvelle mission pour Venteprivée,
- Mon cours sur l'écriture web a l'Iscom Lyon à fignoler,
- Alexia qui part pour 3 jours d'intégration avec tous les 6ème avec un sac de couchage, 3 joggings, 2 paires de basket et surtout pas d'ipod ni de téléphone portable pour éviter que les parents stressent les gamins,
- Les 5 nouveaux projets de missions qui sont arrivés dans le pipe cette semaine,
- Les 4 études de cas de finance, négo commerciale, marketing et stratégie que je dois absolutely rendre si je veux grapiller quelques points bonus pour ma note globale d'exam,
- Le blog que je devrais alimenter ad minima et parce qu'écrire autre chose que des propales, des livrables et des comptes rendu me manque,
- Mon CV qu'il faudrait réactiver sur les moteurs de recherche comme me le suggère Claire ma chasseuse de tête pour gagner en visibilité,
- Ma Betty ki a u 19,5 en espagnol é ki n parl q dé pelo (les mecs) avc sa cops de maternelle Pauline ki glouss com une dinde 2puis kel smacke Flo ! È q sa mèr è pas o jus èt ki fo que je diz surtt ri1***,
- Mon amie Horia qui s'est fait choper par cette putain de maladie de merde de cancer à la con et qui en chie des ronds de chimio depuis l'été et qu'apprendre cette nouvelle de merde ce vendredi matin juste avant d'aller affronter mon coach sur le ring m'a coupé le souffle comme un énorme coup de poing dans la poitrine,
- Tiens ! et il faudrait que j'aille courir avec mes chouettes baskets toutes neuves histoire d'avoir un peu de temps pour écouter toute la musique que j'aime,
- Et mon amour d'ours blanc dans tout ça, je le case où, il se cache où hein ?
- Ahoui et puis Catherine ma gynéco qui m'a laissé un gentil message, pour me dire qu'elle me prendrait 15 jours plus tôt, parce que ce jour là elle aurait un peu de temps, et que pendant une heure on pourrait papoter toutes les deux. Qu'un enfant ce serait génial, dernière brique manquante pour achever ma reconstruction, du mortier plus solide qu'aucun autre. Elle est gentille, elle sait pas encore le bordel que l'ours et la marsu avons semé,
- Les avis convergeants et bienveillants d'un coach grognon et d'une romantique chasseuse de tête sur mes choix professionnels à venir,
- Leurs compliments respectifs et intimidants sur l'enthousiasme, l'énergie, l'image de belle personne, la sincérité, la conviction... qui m'ont touché, émue et qui m'obligent à lutter contre la mésestime de soi et le manque de confiance,
- Les êtres qui se ressemblent et s'assemblent, leurs histoires qui semblent se mêler et se mélanger, les rires, les larmes et les confidences qui font que se reconnaissent dans un idtgv deux étrangers estrangeros de comun idioma hispanico hors de leur pays d'origine, deux femmes mûres éprouvées par les écorchures de la vie qui se livrent sans pudeur en ruminant ce qui a été et ne sera plus jamais, comme deux autres femmes mûres dans un resto lyonnais conversant des virages à prendre parce que c'est le bon moment, de la mort qui attire et simplifie tout un jour par épuisement, qui effraye et qu'on redoute le jour suivant par amour... et puis de la vie... et surtout de la vie qui trépigne et s'agite et qui sera là demain.
Et il est déjà 7h30 alors que je monologue avec mon blackberry à destination d'un ours encore endormi ! Après ce superbrainstorming, je me rendormirais bien un chouille avant de démarrer mon dimanche de mamounette adorée de mes gazelles chéries...
PS : *** pour ceux qui ne déchiffreraient pas le langage sms, je vous invite si vous ne craignez pas le ridicule, à dénicher un ado de votre entourage pour la traduction !
Rédigé par Antonia Savey le 28/09/2008 à 08h36 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Le salon eCommerce 2008 c'est aujourd'hui, à Paris Porte de Versailles et jusqu'à jeudi 25 inclus.
Affiliation, Open Source, Web 2, Multi-canal.. je sens que je vais me régaler.
Et pour une fois depuis longtemps : rencontrer d'autres bloggueurs.
Le salon organise un cocktail VIP pour bloggueurs addicts, j'en serai ! Promis je jouerai à la paparazza avec mon appareil photo. Rendez-vous ce soir pour un compte rendu en mots et en image.
ASF
Rédigé par Antonia Savey le 23/09/2008 à 09h03 dans Autour de moi... le monde ! | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Date : mer. 17/09/2008 00:17
De : Antonia Savey
à : Christophe Benavent
objet : vous dire merci
Bonsoir Monsieur Benavent,
Ce soir je révisais avec pugnacité pour « rattraper » mon épreuve de stratégie de master, manquée de quelques points avant l'été et je surfais pour trouver un peu plus de matière sur la matrice de Little.
Je suis tombée sur votre blog. Je vous ai « pillé » pour alimenter ma feuille de révision sur le management stratégique. Votre contenu est d’une grande richesse aussi bien en strat qu’en market et je souhaitais vous en remercier.
Votre approche pédagogique m’a permis de mieux structurer ma révision et de poser les jalons plus concrets d’un apprentissage qui s’avère laborieux. Si le marketing, relationnel et très opérationnel, est mon fort et mon cœur de métier depuis 20 ans, le management stratégique ressemble pour moi bien souvent à une sacrée nébuleuse. Nébuleuse qui m’a d’ailleurs rapporté le plaisir du rattrapage de septembre !
Grâce à vous et les très nombreuses présentations que vous mettez généreusement en ligne, je suis moins dans le brouillard ce soir.
Un grand et sincère merci.
Nd'Asf : Parmi les modèles d'analyse stratégique (avec lesquels je peine tant à jongler) Arthur D. Little (à ne pas confondre avec Misses Doolittle !) propose le modèle ADL qui se base sur l’étude de la position concurrentielle de l’entreprise dans un secteur d’activité.
Pour en savoir davantage, faites donc un tour sur le blog de Christophe Benavent.
Rédigé par Antonia Savey le 17/09/2008 à 01h34 dans Autour de moi... le monde ! | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
L'animal discret a laissé juste une trace de pas virtuel sur ma banquise de porcelaine. Retenu sa respiration avec discrétion et précaution. Nouvel arrivage de trop de vaisselle fragile dans cette boutique de marsupilami. Clavier sans doute inadapté aux pattes gauches et pataudes. Sorti décontenancé par la petite porte dérobée pour aller avaler quelques kilomètres de course à pattes et de viande rouge.
Attraction virtuelle.
Reviendra
Rédigé par Antonia Savey le 17/09/2008 à 01h21 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J'ai fait une cure de désintox.
J'étais devevue addict, j'ai mis du temps à m'en remettre.
Lire les blogs et écrire dans ce journal virtuel presque intime était ma drogue quotidienne depuis 3 ans et mes nuits se sont vues écourtées de tant d'heures à m'user les yeux hypnotisés par la taluentueuse prose de mes comparses.
C'est comme tout dans ma vie, je ne sais pas faire à moitié. Excessive ont dit certains. J'acquiesce. Idem quand je décide que trop c'est trop et qu'il est temps d'arrêter. De prolixe, ce blog, encore cité récemment par Typepad parmi les peu nombreux blogs de plus 3 ans, est devenu muet (7 notes seulement aux 3/4 axées professionnelles publiées depuis le début de l'année) pour s'achever en blog fantôme où plus aucun lecteur (jusqu'aux plus fidèles) ne s'égare. Un blog, lieu d'amicales rencontres virtuelles et de généreuses synergies, qui s'éteint, c'est d'une tristesse pitoyable. Les amis des tous débuts ont eu beau s'évertuer à sonner de temps en temps à la porte, là où tout était sujet quotidien à rire, controverse, passion et petite musique magique des mots et des lecteurs, la lumière restait désormais éteinte, aucune note ne s'échappant plus. Le joug de la vie quotidienne, la pression professionnelle, les amours capricieuses, autant de contraintes qui ont baillonné peu à peu mes doigts sur mon clavier, autant de silences accumulés qui ont engourdi et rouillé ma voix virtuelle. Ainsi sont mortes ces chroniques d'une reconversion annoncée. Mais ce 11 septembre, ça a été un anniv génial et j'ai plus envie de me taire.
Difficile de revenir. De trouver le déclic. D'ouvrir à nouveau le robinet.
Mon fidèle Fossati m'a bien filé un tuyau frelaté via msn de comment il s'y est pris en mettant son coeur récemment disponible aux enchères de ces dames. Mais même ça, c'est hors de propos ici. Mon coeur, un temps en écharpe, a trouvé un autre preneur. Le Biscuit, s'il garde pour les Crakottes et moi comprise, une place prépondérante - professionnelle et personnelle- dans nos vies, n'est plus depuis quelque temps déjà l'Homme de ma vie. Une mauvaise passe sentimentale qui ébranle les fondations et vous coupe la chique et le sifflet bloguesque pendant quelque temps. Une nouvelle histoire d'amour entre une Marsupilami déjantée et un Ours Blanc marathonien qui vous foutent le méga souk dans une banquise de porcelaine et vous coupe la chique et le sifflet bloguesque pendant le même temps. Pile le temps de ce silence et de cette abstinence virtuelle. Mais ce 11 septembre, ça a été un anniv génial et j'ai plus envie de me taire.
Mais comme si ca ne suffisait pas, mes amours tumultueuses n'étaient pas seules en cause. L'école est également responsable de ma cure de désintox. Non, pas l'école des Crakottes, qui viennent de rentrer l'une en 4ème et l'autre en 6ème. Ma grande école à moi. Si, si, je suis retournée à l'école... pour la 3ème fois. J'ai quitté la fac à 20 ans. J'y suis retournée une seconde fois à 30 ans obtenir un BTS. Je me repointe à nouveau jeune quadra, en Business School, pour valider par un Master 20 ans de compétences terrain en marketing relationnel. Une vieille revanche qui traîne ses guêtres dans mon cartable, histoire d'exorciser ce vieux démon de la fille d'immigrés modestes des années 70. Encore un truc à passer sous silence. Pas si évident de porter le costume réversible de consultante formatrice experte métier pour mes clients et celui d'étudiante attardée pour mes proches. Les premiers admiratifs me trouvent incroyablement courageuse de tout mener de front, les seconds que mon indisponibilité depuis novembre dernier met à rude épreuve, me trouvent barge à lier mais sont très fiers de moi. Mais ce 11 septembre, ça a été un anniv génial et j'ai plus envie de me taire.
Mais comme si ca ne suffisait toujours pas, mes amours et mon master n'étaient pas seuls en cause. Pendant cette année écoulée, il s'est passé des chouettes trucs dans ma vie professionnelle. J'ai bossé avec des chouettes clients. Dont un très chouette que j'ai remporté, petit scarabée face à 2 autres chouettes gros cabinets parisiens, grâce à mes compétences terrains de 20 ans, à ma langue pas dans ma poche, à mon foutu caractère et grâce aussi à cette chouette musique qui s'échappait de ce blog. Une belle rencontre professionnelle avec une responsable de formation carrément allumée avec qui "ça a tout de suite matché' et sans laquelle je n'aurai jamais pu poser sur la photo aux côtés de JAG, l'homme ecommerce de l'année 2008. Promis, un jour je vous la montrerai ma photo avec le patron de vente-privée.com dans sa caverne d'ali-baba. Certes, loyauté et confidentialité obligent à la discrétion... mais ce 11 septembre, ça a été un anniv génial et j'ai plus envie de me taire.
Allez, je suis sure que ceux qui ont réussi à lire jusqu'ici se disent mais bon dieu, qu'est ce qu'il a donc de si génial cet anniv du 11 septembre ? Ca semble presque incongru, alors que j'apprends par l'Ours Blanc de retour de voyage à NYC que Obama et MacCain ont trainé leurs guêtres, hum pardon, ont commémoré de concert à Ground Zero, mais voyez vous, moi j'ai réussi comme chaque année à passer à trav des commémorations de cette date fatidique parce que pour ma tribu réunie ce soir, cette date n'est pas fatidique, bien au contraire.
Ce 11 septembre, ma Crakotte aux yeux verts, mon Alexia vive et impertinente et qui n'a jamais non plus sa langue dans sa poche, a 11 ans. C'est qu'il faut qu'elle bataille ma fille, chaque année, ce 11 septembre pour défendre son antériorité d'anniversaire face à Ben Laden, qu'elle honnit en passant et qui systématiquement lui vole la vedette. Non mais, sale type !
Alors ce soir, quand dans son lit au moment du bisou de bonne nuit, épuisée et comblée d'amour et de cadeaux de sa tribu, mon Alexia m'a chuchoté les yeux déjà papillonnants, "Mamounette, vraiment il a été trop génial ce 11 septembre de mon anniv' !", je me suis pensé bin le voilà mon déclic.
Mon déclic pour plus me taire. Mon déclic pour retrouver le jus. Mon déclic pour que la sève tarie coule à nouveau de mes doigts.
Ce 11 septembre, c'était un génial anniversaire et j'avais envie de le partager. En bonheur d'enfants, en mots d'adulte, en confidence de blogueuse. En Antonia Savey.
Rédigé par Antonia Savey le 11/09/2008 à 11h41 dans Demain est le 1er jour.... | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
16 ans ! Voilà 16 ans que j'en entendais parler de Monsieur Ralph Hababou, sans l'avoir jamais rencontré. C'est à présent chose faite et fort bien faite depuis ce jeudi soir où nous avons eu le plaisir de l'accueillir pour notre dernière conférence Adetem Rhône-Alpes. Et croyez-moi, une conférence mettant en scène Ralph Hababou, ça déménage ! Ca bouscule le ron-ron des idées préconcues en terme d'attentes des clients et d'attitudes plus ou moins avisées des entreprises.
Service Compris, son 1er best seller co-rédigé en 1986 avec Philippe Bloch et Dominique Xardel (illustre inconnu -et directeur de l'école de commerce des 2 premiers- que je viens de découvrir en cliquant sur Amazone, aux publications sur le marketing plus régulières mais cumulant moins de milliers d'exemplaires) fut mon tout premier bouquin professionnel. Livre de chevet quasi obligatoire pour qui mouille sa chemise à s'occuper de gérer des relations avec des clients. LA bible du gestionnaire de clients heureux pour les entreprises gagnantes...
Mon manager de l'époque et associé aujourd'hui, alors étudiant fraîchement diplômé, entendit en conférence le co-fondateur de PB-RH Conseil, l'homme à l'état d'esprit "service", prodiguer la bonne parole, "chopa" le virus. Lequel virus il innocula à ses propres équipes Relation Client chez Numéricâble (Téléservice en 92), afin que partout dans le call center, chaque manager, chaque téléacteur en réception et en émisson d'appel, chaque gestionnaire de facturation, chaque télévendeur, chaque chargé de fidélisation, chaque support de processus, de communication, d'informatique et de formation, quelle que soit sa distance du client final, s'imprègne de la philosophie du "Service Plus : la gentillesse, l'amabilité, en un mot la qualité du service au client".
Un leit-motiv, cadencé par les mots Ecoute, Besoin, Excellence du service, Satisfaction, Fidélisation, Qualité, qui a bercé mes jeunes années au service du client. Une promesse mise en oeuvre depuis dans toutes mes actions.
Séquence Nostalgie : refermons la parenthèse.
Le débat ADETEM Rhone Alpes du Jeudi 5 juin sur « Low-cost et service client »: c’était exceptionnel et très animé **...
Entre
• Ralph Hahabou, tenant de la différenciation « par le haut » plutôt que par le (bas) prix
• Ludovic Bonnet, concepteur de l’offre IdTGV (finalement bien plus « service client » que low cost),
• et les duettistes MM. Cocquerel et Fournillier qui étaient venus en remplaçants de dernière minute (et non des moindres !) nous présenter les différences entre les offres Générale d’optique (petits prix) et Grand Optical,
Rédigé par Antonia Savey le 11/06/2008 à 18h08 dans Assoc' de Marketeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
C'est l'accroche actuelle de la campagne télé de la Générale d'Optique en complément de la base-line : la fin des lunettes chères. Contre-pied un peu destabilisant quand la plupart des marques en différenciation luttent souvent vainement contre les imitations que ne manquent jamais de tenter leurs concurrents.
C'est la remarque que je me suis faite, quand pendant l'enfilade de spots télé un soir de la semaine dernière, je suis restée scotchée [et les crakottes friandes de pubs avec moi] sur le low coster en question. Cet aplat vert un peu grossier, mais extrêmement simple aussi à mémoriser visuellement, s'avère finalement du meilleur effet quand il s'agit de le dupliquer à l'infini à les tous métiers et toutes les enseignes confondues de la rue commerçante de quartier reconstituée pour le spot.
Ca, c'est pour la partie visible. Quid des consommateurs ? Ne s'agit-il que de copier-coller le graphisme de l'enseigne pour satisfaire leurs exigences de prix réduits ? Quid des bonnes pratiques, de la quête de qualité ? Aussi aisément duplicables ?
Hasard ou coïncidence ? L'un de nos intervenants de la prochaine conférence Adetem de ce jeudi soir s'étant désisté, c'est un franchisé de la Générale d'Optique qui le remplace. L'occasion donc pour moi de mieux comprendre les rouages de cette campagne de notoriété un peu décalée et novatrice. A moins que d'autres enseignes ne l'aient déjà tenté. Vous vous en souvenez peut-être ? A creuser donc...
ASF
PS : toutes les infos sur la conférence Adetem "Service Client et Low-Cost, quelle compatibilité, quelle rentabilité ?"...c'est par ici et aussi chez ma commère Alice par là !
Rédigé par Antonia Savey le 03/06/2008 à 11h44 dans Assoc' de Marketeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ca a commencé comme la 1ère fois en su e-casa, par une monstrueuse insomnie après des nuits et des nuits de malo sueno. Faut dire que j'ai tellement de retard de notes à rattrapper. Comme tuméfiée de tant d'absence. J'ai dignement étrenné my tout neuf notebook, en fidèle geekette accro que je suis, le nano ordi à peine dénudé de ses emballages et en provenance directe de chez ThePhoneHouse, par une virée à rouler sous la table, une avalanche, une overdose de mots virtuels. Il y a quelques jours, un ours curieux et alléché par les mots qui quand j'étais en verve, s'échappaient parfois de mon clavier, s'inquiétait de mon sevrage de mon blog. Interpellée je fus par cette diète prolongée, cette cure de désintox non souhaitée. Aux grand maux... Tournée des grands ducs (de ma colonne de gauche), de chez ma belle Alice, avec un détour chez un certain Elie marketeur de l'ADETEM découvert chez elle, virage toute chez la douce Cathy, surprise agréable chez Ecaterina, avec un beau final déjà bien éméchée dans la e-casa, disais-je donc, de cette désinguée de Kiki. J'avais un peu oublié quelle drogue c'est, quand on y retouche après un long sevrage. Finir Existe en ciel, son dernier roman m'a pris des mois. Vampirisée par la vraie vie. Plus de refuge ni dans les blogs ni dans les livres. Je reviens prendre un bon bol d'insomnie. Demain, je me laissserai aspirer à nouveau, mais le poison coule de nouveau de mes doigts au clavier. C'est bon, ca rend un peu ivre. Grise. Repue. Ya es muy tarde. Je vais pouvoir dormir un peu. Hasta luego, chicas !
Rédigé par Antonia Savey le 27/05/2008 à 02h02 dans Eléments exogènes | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Pour notre conférence ADETEM Rhône Alpes de l'été 2008, nous avons choisi d'aborder The thème qui m'est particulièrement cher : "De la compatibilité et de la rentabilité du Service Client avec une offre Low Cost."
SERVICE CLIENT ET LOW COST ?
Quelle compatibilité ? Quelle rentabilité ? Le service client est devenu primordial pour tous, mais la guerre des prix s’impose partout. Alors peut-on concilier les deux ?
La construction d’un modèle qui associe service et low cost pose plusieurs questions :
Pour répondre à ces dilemmes, un professionnel du sujet nous fait l'honneur d'être parmi nous :
Raph Hababou, Conférencier et Consultant, Spécialiste du Service Client, co-auteur et auteur des best-sellers "Service Compris" et"Service Gagnant"
et deux entreprises qui ont lancé un modèle low cost avec succès :
Sylvie Sucra, présidente fondatrice d'Easylearning, modèlehard discount de formation de cadres
Ludovic Bonnet, directeur de la communication d'IDTGV, la nouvelle offre à "petit prix" de la SNCF.
Vous êtes marketeur et pas forcément lyonnais ?
Venez nous rejoindre Jeudi 5 juin 2008, de 18h à 20h30- Tour du Crédit Lyonnais – Ernst & Young – 25ème étage, 129 rue Servient – 69003 Lyon
Pour s'inscrire.... cliquer par ici !
Psst ? Une rumeur court sur une séance de dédicace du dernier opus de Ralph Hababou à l'occasion de la conférence... Ca vous tente ?
Rédigé par Antonia Savey le 06/05/2008 à 18h11 dans Assoc' de Marketeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Extrait du livre "Un merveilleux malheur" de Boris Cyrulnik
"On ne devient pas normal impunément
quand le fracas nous contraint à la métamorphose.
Alors on se tricote une résilience,
Et le blessé de l'âme, ni acier, ni surhomme,
transforme sa souffrance en oeuvre d'art.
...
C'est comme quand un grain de sable pénètre dans une huître
et l'agresse au point que pour s'en défendre
elle doit sécréter la nacre arrondie,
cette réaction de défense donne un bijou dur, brillant et précieux."
Rédigé par Antonia Savey le 18/03/2008 à 01h11 dans Chroniqueuse reconvertie ! | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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