Tout commencement
est un moment d'une délicatesse extrême.
Chaque nouvelle rencontre devient magique, si l'alchimie est au rendez-vous.
La semaine dernière, en 6 jours, l'alchimie m'a permis de rencontrer mille29 nouvelles personnes. Ca vous la coupe, hein ?
Précédemment dans Antonia Savey...
Dès le dimanche 18 soir, chez ma logeuse des Batignolles autour d'un buffet, j'en ai compté 9 (graphistes, comédiennes, créatifs...).
Grisée de paroles, de nouveaux visages, de l'air de Paris pollué peut-être ?...
Lundi 19 - 9h : en formation, 9 autres, tous consultants dans divers secteurs d'activité, Fabrice, Jean-Claude, Yann, Hèlène, Sylvie, Eric et Eric, Hortense et Thierry, notre formateur Cegos. A mon corps défendant, je dois admettre que les consultants ne sont pas tous de joyeux drilles...
Lundi 19 pour l'apéro : qui vu sa longueur s'est transformé en dîner, 1 de plus, et pas des moindres : Môsieur Patrice ! Lecteur de mes Chroniques de la 1ère heure, soutien récurrent, sa vision RH, aussi exigeante que la mienne de la satisfaction client, me réconcilie avec le métier de recruteur. Si seulement tous pouvaient prendre exemple sur lui. On se quitte à 2h du matin, épuisés mais comblés... Promis, pour très bientôt une note spéciale "Recruteurs, carton rouge" rien que pour encenser les méthodes de Patrice.
Mardi 20 - midi : +1, (bon là c'était une 2ème rencontre avec Olivier, directeur développement d'une agence de marketing relationnel basée à Lyon et Paris... que je convoite en secret... chuuuuut). En 2h de temps, nous avons démolli toute la stratégie des techniques de vente à la Tupperware, appliquée au monde de la lingerie féminine... Allégé le déjeuner !
Mardi 20 - 21h : après avoir durant la journée, décortiqué dans tous ses recoins le mystérieux Héxagramme Quintilien (banale méthode des Post-it), j'ai eu le privilège de rire aux larmes devant une pièce intitulée POST-IT, jouée entre autres par Caroline (rencontrée dimanche soir) ! Sortie des artistes vers 23h : ginfizz avec la comédienne, ma logeuse et Raphael (négociant pour le Savour Club de Lyon... la France est petite).
Mercredi 21 - midi : point culminant de ma semaine... Philippe, entre 2 avions Beyrouth/Paris/Bucarest. Retrouvailles avec mon passé, mon enfance, mon adolescence, toute une tranche de vie pour un déjeuner si court, tellement court !
Mercredi 21 - 18h : entretien réseau Viaduc avec Matthieu, coach à la recherche de partenariats. 1h30 pour se découvrir, se convaincre. A suivre...
Mercredi 21-20h30 : Retour aux Batignolles. Ma logeuse m'attend pour l'apéro, me présente Séverine, une copine marketeuse "barrée" (comme ils disent à Paris), originaire de la région lyonnaise. Enfin, quelqu'un qui parle ma langue (lyonnaise et marketing)! Je découvre que c'est elle la responsable de cet excellent dispositif de communication, admiré quelques jours plutôt "La ligue des fleurs masquées".
Mercredi jusqu'à une heure indécente dans la nuit :
croisé un millier de personnes inconnues, gaies, souriantes, amicales, dansantes, fêtant la musique trempées (merci les averses, quand je pense qu'il faisait grand beau sur Lyon)...
Jeudi 22 - midi : rendez-vous volé avec Simone et Jean-Paul sur les chemins de la Liberté du côté du Café de Flore...
Jeudi 22-16h30 : quelque part dans St-Germain, hors du temps, libre d'obligations, de contraintes, d'attaches. Au hasard des rues, j'ai découvert l'Ecole des Beaux-Arts, je suis entrée, étonnée de l'absence de gardien, de barrière, de péage. J'ai erré, photographié, (je vous montrerai) me suis ressourcée au contact apaisant des pierres, des murs, des marches, des colonnes, des fresques. Je me serais endormie de bien-être sur le carrelage frais d'une allée si Ute ne m'était tombée dessus au détour de la bibliothèque multimédias. Faut que je me le raconte à nouveau, pour moi toute seule, peut être pour vous un peu.... tout à l'heure, plus tard...
Jeudi 22-20h00 : Entrée en scène du Biscuit, en mission parisienne pour 2 jours. Dîner avec notre amie-logeuse. Une soirée délicieusement calme pour se remettre du tourbillon des précédentes.
Vendredi 23 : 2 derniers rendez-vous avant le retour au bercail.
12h00 : Tania, web-designer rencontrée sur Viaduc. J'ai été captivée et émue par son style, elle par le mien. Une passionée de l'image à l'accent slave. Mettre sur une adresse url un visage, une voix, une personnalité, pouvoir palper l'alchimie en pleine ébullition, ca relève du tour de passe-passe. Complémentaires, nous envisageons l'avenir en mutualisant nos savoirs faire. Je sors du déjeuner aspirée dans une spirale positive.
14h00 : au café devant la station Rome, je retrouve Ariane, marketeuse en danger d'isolement. Mon métier, mes missions, Ariane les a exercés pour le Club des Créateurs de Beauté, avant de partir il y a 2 ans pour les USA. Retour sur Paris, sans appart, sans famille, sans job avec en prime un p'ti bout de 7 ans. Une belle énergie à laquelle les recruteurs ne répondent pas "Présent" depuis bientôt 7 mois. Lettres de candidatures sans réponse. Spontanées, restées vaines. Moi aussi, j'ai les mêmes plein ma boite email. J'essaie d'entraîner Ariane dans le cercle vertueux de ma spirale positive post-rencontre avec Tania. Je rame pour lui requinquer le moral, m'engage à rester à son écoute. Si ca peut suffire... pour le moment.
Enfin vers 15h30, et pour que le compte soit bon et pile à 29, reste Luis que le hasard des Taxis Bleus a guidé jusque devant ma porte des Batignolles pour me conduire Gare de Lyon, alors que pas un chauffeur n'a été fichu toute cette semaine de trouver l'entrée de ce labyrinthe. Mes origines espagnoles, les siennes portugaises suffiront pour que l'alchimie méditerranéenne se décante et se transforme en 40 minutes de conversation passionnée. J'y gagne pour mes prochaines escapades parisiennes un allié prompt à me transporter personnellement de la gare à ma destination.
Epoustouflante cette semaine ! Un autre univers hors de l'isolement quotidien. Il faudrait que jamais le tourbillon ne cesse pour se sentir pleinement vivant, ouvert vers l'extérieur...
A toute plus...
ASF
PS : avec un oeil de mère poule attendrie couvant ses crakottes, j'ai "subi" et France-Togo et les commentaires hystériques de mes supportrices en herbe (mais c'est qu'elles aiment ça ces diablesses !), mais j'avoue sans la moindre vergogne que le but musclé du beau Vieira... ça bon sang, quel coup de jambe, je ne l'ai pas manqué !